Over the next few weeks, we’ll be sharing a series of one-page coaching summaries that we’ve made to support coaches working with teachers at our school.
We’ll update this link as we add further summaries to the series, but you can download pages 1-3 here:
À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes le 8 mars, travaillez la compréhension orale en français avec ce sujet intéressant ET corrigé : )
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On ne parle pas séduction et romance uniquement à la Saint Valentin alors l’article de compréhension écrite que nous avons choisi cette semaine pour vous aider à perfectionner votre compréhension du français traite de la « séduction à la française », un concept qui inspire beaucoup de questions et suscite bien des fantasmes! Si vous avez suivi les polémique récentes concernant les « gauloiseries » et le harcèlement, vous comprendrez que ce sujet est très ancré dans l’actualité politique et sociale.
Ce billet sera particulièrement utile à ceux qui se préparent pour le DALF C1 puisque nous vous proposons un exercice de compréhension de l’écrit portant sur un article d’actualité. Vous trouverez des corrigés commentés à la fin de ce billet.
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*Précision importante: Notre travail est protégé par ledroit de la propriété intellectuelle. Il n’est pas autorisé de le réutiliser ni partiellement…
Carnaval est une fête particulièrement appréciée de beaucoup de monde en France. Pourquoi? Parce que c’est une célébration amusante, festive, colorée et elle annonce doucement l’arrivée des beaux jours. Plein de raisons de se réjouir et de « kiffer » (= aimer, profiter) ! Dans ce billet…
a) on vous explique l’origine du carnaval
b) on vous présente les différentes manières de célébrer carnaval en France
c) on vous initie au vocabulaire de carnaval en français
d) on vous propose 2 activités en classe de FLE autour du carnaval et du personnage d’Arlequin.
Les mots et expressions en gras sont les notions particulièrement importantes.
À vos déguisements!
*Précision importante: Notre travail est protégé par ledroit de la propriété intellectuelle. Il n’est pas autorisé de le réutiliser ni partiellement ni en totalité sans notre accord, de le modifier, ni d’en faire usage de manière promotionnelle ou…
Le Forum économique mondial (World Economic Forum) estimait en 2020 à 50 % l’ensemble des salariés qui devront se reconvertir d’ici 2025 avec la progression des technologies.
Plus de 80% des entreprises se digitalisent avec la pandémie.
L’OCDE évalue à 14% le nombre d’emplois qui existent aujourd’hui pourraient complètement disparaître du fait de l’automatisation au cours des 15 à 20 prochaines années.
60% des adultes n’ont pas les compétences informatiques nécessaires pour les nouveaux jobs qui vont émerger.
Le salariat perd du terrain : 1 employé sur 6 est aujourd’hui à son compteet la tendance s’accélère.
Ces chiffres peuvent paraître astronomiques mais d’autres études abondent aussi dans ce sens. Alors dans un monde qui change drastiquement et très rapidement, quelles seront les compétences clés du futur qui seront nécessaires à l’évolution professionnelle de la plupart d’entre nous ?
–apprentissage actif et stratégies d’apprentissage,
–résolution de problèmes complexes,
–esprit critique et analyse,
-créativité, originalité et analyse,
–leadership et capacité à influencer,
– usage des technologies, suivi et contrôle,
–design de technologies,
–résilience, résistance au stress,
–raisonnement, capacité à résoudre des problèmes et idéation (création d’idées)
On peut résumer cette liste en grandes catégories de compétences : celles qui permettent d’apprendre continuellement, de remettre en question les choses, d’utiliser la technologie, d’innover et de résister au stress/ s’adapter.
Aucune catégorie n’est vraiment nouvelle, si ce n’est celle liée à l’apprentissage. Que signifie-t-elle? Dans le monde dans lequel nous vivions et de plus en plus, nous devons nous former continuellement, apprendre à apprendre, être capables de mieux apprendre et d’êtres capable d’apprendre par nous-mêmes. Il faut être capable de poursuivre tout au long de sa vie le développement de ses compétences, et cela chapeaute l’ensemble des compétences de la liste.
Pour rester compétitif sur le marché de l’emploi, il s’agit de rentrer dans l’ère du lifelong learning
To remain competitive, workers will need to acquire new skills continually, which requires flexibility, a positive attitude towards lifelong learning and curiosity.
OECD, Future of Education and Skills 2030
Bienvenue dans l’ère de l’apprentissage tout au long de la vie (lifelong learning en anglais) ! Celui-ci est défini comme étant « Toute activité d’apprentissage entreprise tout au long de la vie, qui permet d’améliorer les connaissances, le savoir-faire, les aptitudes, les compétences et/ou les qualifications pour des raisons personnelles, sociales et/ou professionnelles. » (CEDEFOP, 2011). L’apprentissage tout au long de la vie peut avoir un but personnel, professionnel ou les deux.
Les outils de l’apprentissage tout au long de la vie sont la formations continue, les MOOC, des stages, des expériences sur le terrain, la lecture, les podcasts et toute autre source d’apprentissage. Savoir rechercher l’information, utiliser la technologie, poser des questions et accepter de faire des erreurs sont aussi des conditions de l’apprentissage tout au long de la vie.
Tout comme l’identification de vos compétences transversales et transférables, l’apprentissage tout au long de la vie est essentiel dans le contexte d’un monde bouleversé par la pandémie et dans le monde futur qui en subira encore les effets.
L’OCDE prévoit ainsi que « l’effet de la pandémie sur l’emploi va probablement interagir avec les changements structurels existants tels que la numérisation et le vieillissement de la population, remodelant la demande de compétences numériques et de professions dans le secteur de la santé. De même, dans l’ensemble de l’OCDE, les investissements prévus dans les technologies vertes et les énergies renouvelables vont probablement accroître la demande de spécialistes dans ces domaines, créant potentiellement des lacunes de compétences que les systèmes d’apprentissage tout au long de la vie seront appelés à combler » (OECD Skills Outlook 2021 : Learning for Life). Dans un monde qui change, il est essentiel d’être capable de faire évoluer ses compétences, y compris si l’on envisage de rester dans une même entreprise, dans un même domaine et au même poste.
Miser sur les compétences futures…et aussi sur celles qui nous distinguent des machines
Acquérir des compétences standard pour l’avenir n’est pas suffisant : il faut aussi acquérir des compétences qui vous distinguent.
Dans un monde de plus en plus automatisé et digitalisé, il faut miser sur sa capacité à créer de la valeur, notamment dans des domaines tels que les arts, les langues mais aussi les sciences et la technologie, et via une approche interdisciplinaire. La création de valeur requiert :
-d’être curieux
-de réfléchir différemment, d’avoir une perspective originale sur les choses
-de trouver des solutions à des problèmes complexes
-de cultiver l’ouverture d’esprit
-d’être flexible
-de savoir collaborer.
L’éthique est également une compétence qui nous distingue des machines. Il s’agit de cultiver notre capacité à envisager les implications morales et éthiques de nos actions pour, entre autres, prendre des décisions éthiques.
Enfin, la communication est une compétence essentielle et le restera à l’horizon 2030. La capacité à parler plusieurs langues vous distingue. Elle vous rend capable de naviguer dans différents environnements et de chercher un travail partout sur la planète. C’est pour cela qu’il sera toujours crucial de maîtriser les langues dans le monde de demain.
La revanche des créatifs ?
Les emplois qui requièrent une intelligence créative sont moins susceptibles d’être automatisés au cours des deux prochaines décennies.
En somme, se préparer pour évoluer dans le monde du travail de demain consiste à a) connaître nos compétences, b) identifier celles que nous n’avons pas et qu’il faut acquérir puis 3) à mettre en place une stratégie pour les acquérir.
Identifiez vos compétences en réalisant un bilan de compétence avec notre psychologue. Plus d’infos :
Être productif est un maître mot aujourd’hui et si on veut le devenir ou le rester, il s’agit de lutter contre la perte de temps, la désorganisation et la procrastination. On parle beaucoup de la procrastination depuis une quinzaine d’années, au point qu’à peu près tout le monde aujourd’hui se considère comme un procrastinateur à un degré ou un autre. Quand on pense à la procrastination, on a tous en tête les fois où on devait rendre un devoir ou un travail à une date précise, et où, au lieu de nous organiser pour le faire de manière progressive au fur et à mesure, nous nous sommes retrouvés à remplir nos obligations à la dernière minute. Évidemment, cela nous évoque des difficultés à nous organiser. Mais ce n’est pas si simple : la procrastination tiendrait davantage de la difficulté à gérer ses émotions que de l’organisation.
Procrastiner : un problème de gestion des émotions plutôt que de gestion du temps
La procrastination, qu’est-ce que c’est ?
La procrastination peut être définie comme le fait de volontairement reporter des actions que nous avions prévu de faire (Klingsieck, 2013). Il a été démontré que la procrastination touche particulièrement les étudiants et qu’elle peut avoir des conséquences sérieuses :
-augmentation des émotions négatives comme la honte
Depuis le début des années 2000, des chercheurs ont proposé l’hypothèse selon laquelle la procrastination serait liée à un problème de régulation de l’émotion, en démontrant notamment que nous procrastinons davantage quand nous sommes tristes ou contrariés. Les états dépressifs sont également davantage liés à la procrastination.
Alors pourquoi reportons-nous ce que nous avions prévu de faire?
Face à des tâches aversives, le procrastinateur donne la priorité à la réparation de son humeur
Les chercheurs comme Tice & Bratslavsky (2000) estiment que nous reportons ou évitons une tâche aversive (une tâche que nous n’avons pas envie de faire) dans l’objectif de ressentir des émotions positives à court terme. Le problème est que nous faisons cela au détriment de nos objectifs à long terme.
Moi sacrifiant l’ensemble de ma carrière pour 8 minutes de sommeil en plus – Meme – Source inconnue
Qui plus est, en choisissant de ressentir des émotions positives sur l’instant (comme lorsque nous regardons des vidéos de chats sur Internet au lieu de travailler) n’augmente finalement pas les émotions positives maisles émotions négatives car nous nous sentons coupables d’être en train d’éviter ce que nous devrions être en train de faire ! (Pychyl et al., 2000).
Procrastination visionnage de vidéos de chats
Une étude très sérieuse de Jessica GallMyrick intitulée « Emotion regulation, procrastination, and watching cat videos online: Who watches Internet cats, why, and to what effect? » s’est penchée sur les vidéos de chats sur Internet. Les résultats ont montré que consommer des vidéos de chats a notamment pour but la régulation des émotions. Comment ? L’auteure suggère que « le bonheur procuré par l’observation des chats sur Internet peut modérer la relation entre les motifs de procrastination, la culpabilité et le plaisir. » En somme, on regarde des vidéos de chats pour mieux gérer ses émotions.
Vous en rendre compte, on le sait bien, ne va pas vous faire changer d’attitude « en claquant des doigts » parce que ce n’est pas si simple. Alors comment sortir de cette tendance à éviter les tâches aversives sur le moment, à n’importe quel coût, plutôt que de s’y attaquer?
Sortir de la procrastination : des pistes selon les psychologues qui ont étudié la question
En somme, nous venons de voir que procrastiner est moins lié à une mauvaise organisation qu’à une difficulté à gérer ses émotions. Selon Pychyl et Sirois, la procrastination serait même « une stratégie de régulation des émotions qui permet de réparer l’humeur à court terme« . Cela relève donc du champ de la psychologie et on comprend bien pourquoi ce n’est pas parce que tout le monde nous rabâche de changer de comportement, ni à force de culpabiliser que nous allons régler le problème.
Il existe deux perspectives pour aborder la procrastination :
1 : Se centrer sur le problème = la tâche aversive
Il s’agira d’agir sur le problème qui cause le stress résultant en un évitement. Cela peut inclure de « rassembler des informations, gérer des objectifs, gérer le temps, rechercher des solutions » (Nicchi et Le Scanff, 2005). Mais cela requiert le plus souvent d’agir en amont de la deadline et donc d’anticiper. Pour cela, il ne faut pas laisser le stress er l’anxiété monter trop haut jusqu’à nous paralyser ou mener jusqu’à l’évitement. On peut se faire accompagner à ce niveau-là, sous la forme d’un coaching par exemple. On peut aussi agir en amont de futures situations similaires, en sélectionnant les situations de telle sorte à ne pas se retrouver avec des tâches aversives ingérables par exemple.
De plus, retenez qu’agir sur ce qui peut nous causer du stress réduit le stress (Delelis et Al, 2011).
2 : Se centrer sur les émotions négatives causées par ce que nous cherchons à éviter de faire
Sortir de la procrastination en se centrant sur ses émotions suppose de réussir à mieux gérer ses émotions et notamment de se confronter à ses émotions négatives. C’est particulièrement important quand il n’est pas possible d’éviter la tâche aversive ou de la modifier. Comment faire ?
Concrètement, les chercheurs ont défini des compétences liées à la régulation des émotions (Berking et al, 2008):
-être conscient de ses émotions,
-être capable d’identifier et de nommer ses émotions
-être capable d’interpréter correctement les émotions liées à nos sensations corporelles,
-réussir à comprendre ce qui déclenche nos émotions,
-savoir modifier activement ses émotions négatives pour se sentir mieux,
-réussir à accepter ses émotions,
–être résilient face aux émotions aversives
– être capable d’affronter les situations émotionnellement pénibles afin d’atteindre des objectifs importants,
-réussir à se « soutenir » soi-même (auto-support), sans intervention de tiers
– réussir à modifier ses émotions aversives
Parmi toutes ces compétences la résilience et la capacité à modifier ses émotions aversivessont essentielles selon les chercheurs, et elles affectent l’ensemble des autres compétences. Ce sont donc elles qu’il faut maîtriser en priorité.
Quel lien entre perfectionnisme et procrastination ?
Un problème de mauvaise gestion du stress
Procrastiner peut être lié à la peur de ne pas être à la hauteur. Nicchi et Le Scanff qui ont étudié le « faire face » dans le sport expliquent que les perfectionnistes ont de la difficulté à gérer leurs émotions ils « confondent leur valeur personnelle et la performance et connaissent ainsi des niveaux élevés de stress ».
Cependant, perfectionnisme et procrastination ne sont pas liés de la manière que l’on pourrait imaginer : « je dois tout faire parfaitement parce que c’est ce que j’attends de moi et que les autres attendent aussi de moi ».
Rozental & Carlbring rangent le perfectionnisme dans la catégorie des « croyances irrationnelles » et trouvent en réalité que c’est la stratégie des perfectionnistes pour faire face au stress qui est surtout inadaptée. Selon eux, les procrastinateurs » sont plus enclins à abandonner leurs efforts lorsqu’ils rencontrent des problèmes dans leur performance, et risquent d’adopter des comportements qui vont à l’encontre de leurs intérêts ».
Les auteurs reconnaissent cependant un rôle au doute et au manque d’efficacité personnelle dans la procrastination chez les perfectionnistes.
Que faire concrètement pour sortir de la procrastination ?
Apprendre à gérer ses émotions
Une bonne chose à faire pour ne plus laisser la procrastination nous pourrir la vie consiste à améliorer la gestion de ses émotions. Cela se fait auprès d’un psychologue.
En amont, éviter les déclencheurs qui mènent à la procrastination
Ensuite, apprendre en amont à ne pas se mettre dans des situations où nous aurons des tâches aversives à gérer est important. Pour cela il faut :
savoir dire « non » avant que la charge de travail n’explose, de manière générale, sachez rester plusieurs crans en dessous de votre capacité maximale. Ne pas chercher à trop faire au risque de ne rien faire : « qui trop embrasse mal étreint » disait-on dans le temps !
2. ne pas sous-estimer le temps qu’il faut pour réaliser une tâche : compter 2 ou 3 fois le temps que vous pensez suffisant pour la faire
3. ne pas accepter des tâches désagréables dans un moment de faiblesse, de renoncement ou d’enthousiasme excessif, vous le regretteriez plus tard et vous le savez !
4. passer rapidement à l’action en évitant de trop réfléchir ou de réfléchir trop longtemps : la réflexion peut paralyser l’action
Il est utile d’ériger ces règles simples en discipline de vie car c’est en les pratiquant régulièrement que l’on évite de se mettre dans des situations qui mènent potentiellement à la procrastination. Ensuite, il vaut mieux appliquer ces règles avant tout pour maximiser notre bien-être que dans une perspective d’optimiser notre productivité.
Besoin d’aide pour sortir de la procrastination ? Prenez RDV avec notre psychologue ou un coach
Certains savent depuis tout petits ce qu’ils veulent faire plus tard. Pour beaucoup d’entre nous, ce n’est pas le cas, ou alors en grandissant, nos ambitions se heurtent à la réalité : je n’ai pas les compétences requises pour un job qui me plairait, ce job requiert trop de sacrifices, il faut aller étudier loin de chez mes parents et c’est un bémol…L’orientation scolaire aujourd’hui est un sujet qui angoisse parents et élèves, tant les options sont nombreuses et tant le choix d’une orientation semble déterminant pour la vie future de chacun. Heureusement, faire un choix d’orientation qui nous correspond est possible et se tromper n’est pas fatal : la réorientation scolaire ou universitaire est aujourd’hui plus courante et plus simple qu’avant.
Je me suis trompé d’orientation scolaire, comment trouver ma voie ?
Il n’est pas étonnant que vous vous soyez « trompé » d’orientation scolaire. C’est parce que le système scolaire peine à accompagner les élèves de manière individualisée, sans les pousser et sans tomber dans les stéréotypes. La machine Parcoursup n’arrange pas les choses. Nous allons voir pourquoi.
1. L’orientation scolaire peut faire mieux. Pourquoi ?
Le ressenti des élèves que nous accompagnons face à l’orientation
« On me force à faire un choix rapide, j’ai peur de me tromper » , Laura élève de 3e
« Je trouve les options trop nombreuses et trop floues », Mélissa, élève de 3e
« Il n’y a aucune matière dans laquelle j’excelle, et aucun métier qui me passionne, je ne crois pas que les études soient faites pour moi, mais mes parents me poussent à devenir avocate », Julia, élève de Seconde
« Je veux un métier qui rapporte, on me dit que ce n’est pas une bonne façon de choisir ma future carrière », Sofia, élève de 1ère
« J’ai besoin de plus de temps pour me décider sur mon avenir, mais on me demande de choisir maintenant », Mael, élève de Terminale
On le voit, la perception que les élèves de collège et de lycée ont de l’orientation scolaire n’est pas très positive.
L’orientation, en plus d’être difficile, souffre de nombreux écueils. Lorsque les élèves se retrouvent ensuite sur Parcoursup, leurs choix vont souvent se heurter à un mur. Puis, une fois entrés dans l’enseignement supérieur, les réorientations en 1ère, en 2e, en 3e année et par la suite sont légion. Alors pourquoi l’orientation scolaire ne fonctionne-t-elle pas très bien ?
a) L’orientation scolaire souffre d’un grand écart entre la théorie et la réalité
L’orientation scolaire se fait aujourd’hui à partir de la 6e. Elle permet à l’élève de progressivement faire des choix d’études qui lui correspondent. Mais ça, c’est la théorie ! Les notes de maths ou de français de 3e ou même de Terminale permettent-elles de décider de capacités futures à suivre un cursus dans le supérieur ? Ce n’est pas toujours le cas.
Une orientation basée sur les notes ou sur le profil « littéraire » ou « scientifique » présume des compétences d’un élève sur les bases de l’intérêt qu’il a pour des matières à l’adolescence. Cet intérêt n’est pas toujours révélateur, souvent même il ne l’est pas. Il se peut que les adolescents traversent une phase où beaucoup de sujets autres que ceux enseignés en classe les intéressent, parfois ils n’apprécient pas l’enseignant(e), ne comprennent pas l’intérêt de ce qu’ils apprennent, ne se projettent pas encore dans un métier et n’ont pas encore mis en oeuvre leurs capacités pour étudier et réussie, autant de freins à l’apprentissage et à la réussite scolaire. L’orientation ne se base pas que sur les notes et les compétences qu’elles supposent acquises ou non, elle se base aussi en partie sur les centres d’intérêt de l’élève, ses éventuelles passions, le métier dans lequel il se projette s’il en a un (ou plusieurs).
Mais il n’y a pas d’équation exacte qui fasse correspondre un « profil » d’élève et un métier futur. De plus, l’élève au collège et au lycée n’est souvent pas encore pleinement acteur de son avenir, il a tendance à se montrer passif vis à vis de son orientation et ne donnera pas des clés aux accompagnateurs pour permettre de l’aiguiller de manière réussie.
C’est pour cela que, si le but de l’orientation scolaire consiste à faire correspondre les envies et les capacités d’un élève, elle ne fonctionne pas toujours. L’orientation scolaire auprès du conseiller d’orientation prend souvent la forme d’un bref test évaluant les intérêts et les compétences d’un élève avec à la clé un « diagnostic express » fait de fiches métiers de l’ONISEP encourageant à envisager un ou plusieurs domaines professionnels/métiers.
L’orientation scolaire est souvent faite à la chaîne par des conseillers qui doivent recevoir et accompagner des centaines d’élèves les uns à la suite des autres, et dont le but est de faire correspondre un profil et un métier. Elle laisse peu de place à l’exploration par l’élève de différents domaines par lui-même, et le stage en entreprise en 3e n’y change pas grand chose. Peu d’élèves se sont découvert un métier par son truchement, même si l’idée est louable. Sa durée ne permet pas de comprendre la réalité du monde du travail, si ce n’est d’être astreint à respecter des horaires (la réalité étant que les élèves en stage bénéficient d’aménagements pour partir plus tôt, ne pas venir tous les jours, mais on peut le comprendre, ils mobilisent du personnel dans l’entreprise).
À retenir
Se tromper d’orientation scolaire n’est pas dramatique. C’est en se trompant qu’on trouve sa voie et qu’on progresse !
b) L’orientation scolaire est souvent biaisée
Division sexuée de l’orientation scolaire puis universitaire
À savoir
Des études ont montré que les filles réussissent mieux à l’école que les garçons (Durante, 1999).
Les notes à l’école sont plus favorables aux garçons dans les matières scientifiques (Mangard et Channouf, 2007).
Cependant, de nombreuses études ont démontré la division sexuée de l’orientation qui ne tient pas nécessairement compte du meilleur taux de réussite des filles. L’orientation est souvent biaisée par le genre de l’élève (fille ou garçon).Cependant, de nombreuses études ont démontré la division sexuée de l’orientation qui ne tient pas nécessairement compte du meilleur taux de réussite des filles. L’orientation est souvent biaisée par le genre de l’élève (fille ou garçon). Françoise Vouillot explique, au sujet de l’enseignement professionnel que » le BEP électricité/électrotechnique qui attire le plus de garçons (24 %) est déserté par les filles (elles ne sont que 0,8 % à suivre cette filière). Réciproquement, le BEP secrétariat/bureautique attire le plus de filles (27 %) et ne recrute que 1,6 % des garçons. »
Dans l’enseignement supérieur, cette répartition distinctes des genres se poursuit :
« Dans les filières Ingénierie, fabrication et construction, la présence des filles est de 24 % et n’excède jamais 33 %. Même tendance pour les Sciences, mathématiques et informatique, où le pourcentage de filles est de 37 %. «
L’orientation mène donc souvent des filles vers des filières « féminines » et les garçons vers des filières plus masculines. Une orientation « sexuée » ne peut pas favoriser la découverte des compétences réelles des élèves et leur mise en oeuvre. Elle perpétue des stéréotypes et cause des erreurs d’orientation, qui, si elles ne sont pas fatales, peuvent néanmoins être évitées en évitant les biais dès l’orientation scolaire.
Choix d’orientation biaisés par le milieu social de l’élève
Les parents ont tendance à s’impliquer dans les choix d’orientation de leurs enfants. Or, ils ont du mal à orienter leurs enfants sans biaiser ses choix. L’orientation scolaire vise pourtant à permettre à l’élève de faire *librement* ses choix d’études et de carrière et d’éviter la reproduction sociale. Si les élèves qui ont de bonne notes formulent des voeux d’orientation ambitieux et ceux qui ont de mauvaises notes choisissent le plus souvent des filières qu’ils jugent à leur niveau, c’est pour les élèves moyens que l’on voit une différence importante selon le milieu socio-professionnel des parents (Mangard et Channouf, 2007) :
les classes défavorisées vont exprimer des voeux moins ambitieux, en se « censurant » elles-mêmes
les classes favorisées vont quand même exprimer des voeux ambitieux
Il en est de même pour les enseignants, qui souffrent aussi des stéréotypes sociaux lorsqu’ils orientent les élèves.
Ainsi, on voit que l’orientation peut être biaisée également par la classe sociale à laquelle appartient l’enfant.
L’orientation est également biaisée par le lycée
Le contexte dans lequel un enfant est scolarisé a un impact sur ses choix d’orientation. Un lycée de banlieue ne poussera pas les élèves de la même manière qu’un lycée privé des beaux quartiers parisiens.
À retenir
Plusieurs raisons peuvent mener à une erreur d’orientation :
-pas assez de temps pour choisir
-des stéréotypes sur les métiers de « filles », les métiers de « garçons »
-l’influence de vos parents, de votre milieu social ou scolaire
-un excès d’options (difficile de trier l’information)
-méconnaissance des différents métiers possibles
-méconnaissance du contenu des programmes universitaires pour arriver au métier visé
-méconnaissance de vos compétences, de vos qualités, et aussi de ce que vous n’aimez pas du tout !
2. Alors comment se réorienter en évitant de se tromper à nouveau?
Notre méthode pour accompagner les élèves qui souhaitent s’orienter ou se réorienter se déroule en 3 étapes :
1-Réflexion: qu’est-ce qui me plait ? Qu’est-ce que je n’aime pas ? Quelles sont mes qualités ? Quelles sont mes valeurs ? Qu’est-ce qui me porte ? Qu’est-ce que je sais faire ? Quel métier peut me plaire ? 2- Recherche : comment arriver au métier que je vise ? Est-ce que j’ai les compétences et qualités pour y arriver ? sinon, est-ce que je me sens capable de les développer (persévérance, mémorisation, analyse de problème, esprit critique, étudier loin de chez moi, faire un job à côté pour financer mes études…) 3- Planification : que dois-je mettre en place pour atteindre mon but ?
Vous faire accompagner permet de :
verbaliser vos doutes, vos difficultés, vos goûts sans être jugé ni « poussé » vers une voie
bénéficier de conseils de la part d’un expert en orientation et/ou d’une psychologue, qui prendra son temps avec vous, sans vous brusquer
de vous poser les bonnes questions et de trouver vos propres réponses
d’être accompagné pour trouver des stages d’été ou en cours d’année afin de vous familiariser avec divers domaines que vous voulez explorer
de vous relever de ce que vous avez peut-être vécu comme un « échec » et d’avancer de manière plus sereine
Prenez RDV un accompagnement à l’orientation ou à la réorientation en remplissant ce formulaire :
Vous avez sûrement déjà entendu parler de l’effet Dunning-Kruger, qui fait que certaines personnes plutôt incompétentes ont tendance à se surestimer ? Le syndrome de l’imposteur, c’est pratiquement l’opposé.
Est-ce que je souffre du syndrome de l’imposteur dans mon travail?
Le syndrome de l’imposteur se matérialise dans l’impression de manquer de certaines compétences, dans le sentiment qu’on n’est pas à la bonne place parce que d’autres sont meilleurs que nous, dans le mal-être diffus d’avoir en quelque sorte usurpé sa place.
Ce syndrome n’est pas nouveau. Il a été décrit pour la première fois par des psychologues dans les années 1970. On l’observe chez des personnes très performantes pourtant incapables d’intérioriser et d’accepter leur succès. Ce phénomène se caractérise par le sentiment que nos succès peuvent être attribués à la simple chance, plutôt qu’à nos propres compétences ou qualifications. Les personnes qui souffrent de ce syndrome craignent que les autres finissent par les démasquer.
Comment savoir si vous y êtes sujet ? Certains signes peuvent le montrer :
ruminations incessantes, dialogues intérieurs à tonalité négative concernant vous-même et vos compétences
tendance marquée au perfectionnisme (passer trop de temps sur une tâche pour la réaliser à la perfection, procrastiner de crainte de ne pas faire assez bien…)
sentiment de ne pas être à la hauteur
difficulté à accepter les compliments
peur de vous tromper ou d’échouer
peur d’être démasqué(e)
tendance à vous saboter, à vous empêcher de « briller »
travailler de manière acharnée, excessive
Le syndrome de l’imposteur : juste un manque de confiance en soi?
Le syndrome de l’imposteur trouve ancrage dans une forme de manque de confiance en soi particulière. Le manque de confiance en soi a tendance à nous empêcher d’agir. Typiquement, si vous n’avez pas assez confiance en vous, vous allez postuler à des emplois moins qualifiés que ce que vous êtes capable de faire, rester toujours un ou deux crans en-dessous de vos capacités pour ne pas vous mettre dans des situations où vous risquez de vous faire remarquer par exemple. Une personne qui vit sous le joug du syndrome de l’imposteur, en revanche, peut postuler à des jobs qualifiés ou très qualifiés, mais elle se sent obligée d’agir constamment et de s’améliorer dans tout ce qu’elle fait. La différence avec la confiance en soi est qu’avec le syndrome de l’imposteur, la personne doute constamment qu’elle mérite d’être là où elle est. Elle craint de ne pas être à la hauteur.
Une difficulté à intérioriser le sentiment d’accomplissement
Pour mieux comprendre, Caroline Broad explique dans un document de synthèse pour l’Université d’Edimbourg que « malgré des capacités évidentes, les personnes souffrant du syndrome de l’imposteur sont incapables d’intérioriser un sentiment d’accomplissement, de compétence ou d’habileté. Dans l’ensemble, elles se croient moins intelligentes et moins compétentes que les autres ne les perçoivent. » Il y a donc un décalage entre la perception de nos capacités par les autres et notre propre perception.
Le syndrome d’imposture : une souffrance réelle
Bien que le sentiment d’imposture ne soit pas un diagnostic figurant dans le DSM (la classification officielle des maladies mentales), les psychologues reconnaissent qu’il une entraîne une souffrance bien réelle. Le sentiment d’imposture n’est pas à prendre à la légère. Outre qu’il peut nous empêcher de nous réaliser professionnellement, il génère anxiété peut mener jusqu’au burn out et à la dépression.
En général, les personnes qui ressentent ce sentiment d’imposture n’en parlent pas à un professionnel et souffrent en silence car la peur d’être démasqué fait partie intégrante du problème. Or c’est en en parlant que l’on peut mettre à jour le décalage entre notre perception de nous-mêmes et la perception que les autres en ont.
D’où vient le syndrome de l’imposteur ?
*Être une femme ou appartenir à une minorité nous rend plus susceptible de développer un sentiment d’imposture
Le fait d’être différent de quelque manière que ce soit du groupe majoritaire dans lequel on évolue (âge, différence ethnique, être une femme, différence d’orientation sexuelle, etc) peut alimenter le sentiment d’être un imposteur.
Pauline R. Clance et Suzanne A. Imes, les premières chercheuses à avoir étudié le sentiment d’imposture en 1978 chez des femmes ayant un doctorat précisent ceci : « Étant donné les attentes moins élevées des femmes de leurs propres performances (et de celles des autres femmes), elles ont apparemment intériorisé en un auto-stéréotype le stéréotype sociétal des rôles sexuels, selon lequel elles ne sont pas considérées comme compétentes » (The Impostor Phenomenon In High Achieving Women : Dynamics And Therapeutic Intervention).
Plus récemment, dans une étude de 2020 intitulée ‘Imposter Syndrome’ Holds Back Entrepreneurial Women‘, Kimberly Eddleston, Jamie Ladge et Keimei Sugiyama ont montré que le sentiment d’imposture empêche les femmes entrepreneures de s’identifier comme telles et impacte négativement leur réussite : « leurs entreprises ont souvent moins d’actifs, se développent plus lentement et sont moins rentables que les entreprises appartenant à des hommes. Le plus inquiétant est la façon dont elles minimisent leurs réalisations en tant que cheffes d’entreprises, par rapport aux hommes, et leur réticence à se qualifier comme « entrepreneures ». Pourquoi ? Les auteures expliquent :
L’une des raisons pour lesquelles il est commun pour les femmes entrepreneurs de souffrir du syndrome de l’imposteur est que l' »entrepreneuriat » est généralement représenté par des termes masculins : « capitaine d’industrie », « pionnier », etc. Alors que les attributs d’un entrepreneur prospère se sont historiquement concentrés sur des traits masculins (ambitieux, agressifs, prêts à prendre des risques et leaders nés), les femmes ont été préparées à être nourricières, altruistes et collaboratives. Pour les femmes, ces définitions internes et externes peuvent faire en sorte que le monde de l’entrepreneuriat et le fait de posséder son entreprise leur semble étranger et en contradiction avec leur identité même.
Ceci montre à quel point il est important, que l’on soit homme ou femme, de prendre conscience de ce sentiment et de le déconstruire peu à peu.
*Une éducation exigente prédispose au sentiment d’imposture
De nombreuses personnes qui se sentent comme des imposteurs ont grandi dans des familles qui mettaient l’accent sur la réussite. L’estime de soi de l’enfant dans une telle famille devient tributaire de la réussite : les parents manifestent davantage leur amour pour l’enfant quand il réussit.
En particulier, les parents qui envoient des messages contradictoires, alternant entre félicitations excessives et critiques, peuvent augmenter le risque de se sentir « imposteur » au travail. La pression qu’exerce la société en termes de performance vient s’ajouter à cela pour renforcer encore plus le perfectionnisme.
*Des moments charnières de la vie peuvent révéler ou exacerber le sentiment d’imposture
La plupart des gens éprouvent un certain manque de confiance en soi lorsqu’ils font face à un nouveau défi. Cela peut être le cas au moment où nous finissons nos études supérieures, au moment d’être diplômés ou après l’avoir été par exemple. D’autres vont jusqu’à douter de leurs compétences et de leur réussite alors que celles-ci sont évidentes. Il est étonnant de constater combien d’étudiants en passe d’être diplômés ne vont pas au bout de leur diplôme par crainte d’arriver sur le marché du travail et de se sentir incompétents !
C’est aussi le cas lorsque l’on fait face à un nouveau défi professionnel, qui nous met en position d’assumer des fonctions que nous ne nous sentons pas prêts à assumer.
Que faire si j’ai le sentiment d’être un imposteur au travail ?
Si vous vous retrouvez dans le sentiment d’imposture, le mieux c’est d’y faire face et d’en parler. Cela vous aidera à voir que ce sentiment est à la fois normal et irrationnel et que vous pouvez progressivement le surmonter. En parler vous aidera également à faire le point sur votre « incompétence » supposée, sur vos compétences réelles, et à mieux placer le curseur pour réussir à vous estimer à votre juste valeur afin d’en sortir et réussir à vous réaliser.
Prenez rendez-vous avec notre psychologue et coach certifiée pour en parler :
Nombreux sont ceux qui ne supportent plus leur travail d’une manière ou d’une autre. Certains d’entre nous cumulent même les expériences professionnelles démotivantes voire carrément déplaisantes. Ils se lèvent en se sentant démotivés d’aller travailler ou même d’allumer un PC. Parfois c’est le job lui même qui ne les a jamais passionnés, d’autres fois, le travail a perdu son sens, il se peut aussi que l’on ne supporte plus le chef ou qu’on ne se sente pas reconnus. Il est important, dans un premier temps, de déterminer pourquoi vous ne vous plaisez pas dans les jobs que vous faites afin de sortir du cercle vicieux.
Je ne me plais jamais dans les jobs que je fais : pourquoi ?
1. Identifiez ce que vous n’aimez pas dans votre travail
La première chose à faire, c’est d’identifier pourquoi vous ne supportez pas votre travail.
Cas 1
Si vous faites un job alimentaire ou un job par défaut, que vous n’aimiez pas dès le départ, il s’agit :
d’une situation temporaire si vous faites un job alimentaire, donc il faut rester motivé(e) le temps d’en sortir pour aller vers un job que vous aurez vraiment choisi
si c’est un job par défaut, c’est il faut déterminer pourquoi vous ne faites pas le job qui est votre « premier choix » : vous n’avez pas la formation qu’il faut ? Vous avez peur de faire un job trop qualifié, ça vous semble trop impressionnant ? Vous ne vous sentez pas à la hauteur ? Solutions : vous former, travailler avec un(e) psychologue pour améliorer votre confiance en vous, vous questionner sur le syndrôme de l’imposteur
Cas 2
Si vous aimez votre job, mais que vous avez perdu la motivation peu à peu, c’est différent. Dans tous les cas, il faut essayer de comprendre pourquoi également.
Voici une liste de 14 raisons pour lesquelles vous pouvez ne pas aimer votre job. Cochez celles qui vous parlent, vous pouvez en sélectionner plusieurs :
je n’aime pas mon travail car il est répétitif ☐
je n’aime pas mon travail car je ne me sens pas reconnu(e) dans ce que je fais ☐
je n’aime pas mon travail car je n’ai pas de bonnes relations avec mes collègues et/ou mon supérieur ☐
je n’aime pas mon travail car je sens que je n’apprends plus rien ☐
je n’aime pas mon travail car on ne me donne pas les moyens de faire un bon boulot ☐
je n’aime pas mon travail car j’y passe trop de temps ☐
je n’aime pas mon travail car je passe trop de temps à faire des tâches qui ne m’intéressent pas (tâches admnistratives, réunions, compte-rendus à rédiger…) ☐
je n’aime pas mon travail car je ne me sens pas passionné(e) par ce que je fais ☐
je n’aime pas mon travail car je ne me sens pas utile ☐
je n’aime pas mon travail car j’ai perdu ma motivation avec le temps ☐
je n’aime pas mon travail car il me stresse beaucoup et empiète sur ma vie privée ☐
je manque d’autonomie ou de marge de manoeuvre ☐
je sens que je stagne ☐
je me sens pris(e) au piège ☐
Vous avez peut-être identifié une ou plusieurs causes pour lesquelles vous n’aimez pas votre travail. Il peut y avoir d’autres raisons que celles listées ici, prenez-en conscience et prenez-les en compte pour ne plus répéter les situations professionnelles frustrantes.
2. J’enchaîne les jobs qui finissent par me déplaire. Pourquoi?
Si vous enchaînez les situations professionnelles qui vous déplaisent, la première étape consiste à comprendre pourquoi.
Cherchez leurs points communs. S’il y a des points communs, demandez-vous pourquoi vous avez visé à chaque fois des jobs qui ont les mêmes défauts.
Était-ce parce que c’était le premier employeur qui a voulu de vous et vous avez sauté à pieds joints dans l’aventure avec un excès d’optimisme ?
Était-ce parce que la réputation de l’entreprise / du chef était connue mais vous ne vous étiez pas renseigné(e) ?
Est-ce par manque de confiance en vous que vous acceptez des jobs qui requièrent des compétences trop basiques et vous finissez par vous ennuyer ?
Est-ce parce que c’est une grande organisation et que l’évolution hiérarchique est trop lente ?
Est-ce par excès d’enthousiasme au départ puis à cause d’un surinvestissement qui finit par empiéter sur votre équilibre entre vie pro et vie perso ?
Si vos expériences professionnelles déplaisantes n’ont pas vraiment de point commun, c’est plutôt une bonne nouvelle. Cela peut signifier que le job lui-même vous plaît mais que vous n’avez pas encore trouvé le lieu où l’exercer.
3. Les conditions qui font qu’on est satisfait de son travail
Les psychologues ont défini 4 besoins humains principaux qui font que l’on est satisfait au travail ou non.
Le premier besoin : avoir la possibilité de faire ce que l’on fait le mieux, et savoir que cela compte
Pouvoir utiliser ses meilleures compétences et ses atouts dans une activité que l’on passe ses journées à faire est un besoin humain normal. Si on ressent que l’on fait des choses trop simples, qui ne nous stimulent pas et que n’importe qui d’autre peut faire, c’est difficile de se sentir satisfait de son travail. En plus, nous avons aussi besoin de de voir que notre action a une utilité (« savoir que ce qu’on fait compte »). Si on sent que nos nos actions ne changent rien, il est également compliqué de rester motivé et de sentir que l’on apprécie ce que l’on fait.
Ressentez-vous que votrejob vous permet d’utiliser vos meilleurs atouts ?
Le deuxième besoin : Se sentir valorisé et apprécié pour ce que nous faisons
Faire quelque chose qui importe mais que personne ne remarque est démotivant, que l’on soit salarié, chef d’entreprise ou freelance. Nous avons besoin de nous sentir valorisés, appréciés par nos supérieurs, nos collègues, nos clients. C’est une condition importante pour nous sentir satisfait de notre travail. Le besoin d’être apprécié et reconnu au travail est plus important pour certaines personnes que pour d’autres. Dans une enquête de 2020, 30% des actifs français citaient la reconnaissance de leur travail comme motivation à travailler.
Vous sentez-vous reconnus dans ce que vous faites ?Est-ce important pour vous ?
Le troisième besoin :La possibilité de se concentrer sur ses tâches les plus importantes
L’exercice de nombreux jobs est parasité au quotidien par des tâches de second plan, fastidieuses, chronophages mais obligatoires. Le problème est que celles-ci détournent notre énergie de ce qui nous intéresse et de nos compétences essentielles. Elles peuvent « bouffer » notre temps et notre énergie, sapant notre motivation, notre engagement et notre satisfaction au travail. Dans la même enquête de 2020, 37% des des actifs français ont mentionné la satisfaction du travail bien fait comme motivation à travailler.
Vous sentez-vous miné(e) par des tâches qui vous prennent votre temps inutilement ?
Une solution à ce problème peut être d’apprendre à mieux prioriser, en utilisant le diagramme d’Eisenhower par exemple. Les tâches non urgentes et non importantes doivent être éliminées de votre « to do list ».
Le quatrième besoin : La possibilité de se renouveler et d’apprendre régulièrement au travail
Lorsque le travail devient une routine quotidienne bien maîtrisée, cela peut être agréable puisque notre cerveau effectue les tâches de manière « réflexe », mais cela peut nous enfermer dans l’ennui et l’impression de stagner. C’est également le cas quand notre travail est intéressant mais que nous n’avons pas la possibilité d’apprendre de nouvelles choses ni d’utiliser certaines de nos compétences. Un travail satisfaisant nous donne l’opportunité de progresser, que ce soit en nous formant, en changeant de poste, ou en montant dans l’échelle hiérarchique.
Enfin, la rémunération joue aussi un rôle clé comme motivation au travail pour 60% des actifs français salariés des secteurs public et privé. De plus, la satisfaction au travail diminue lorsque les difficultés matérielles augmentent (INSEE, 2020), autrement dit, difficile d’être satisfait au travail quand on a des difficultés financières notamment.
4. Que se passe-t-il quand un ou plusieurs de ces besoins ne sont pas remplis?
Lorsque vos besoins ne sont pas remplis, vous pouvez décider de quitter votre emploi, si c’est possible. Mais souvent, vous restez et vous allez :
perdre vos illusions, votre motivation et vous désinvestir de votre travail
vous surinvestir afin de « pousser » et obtenir plus,
et le risque in fine est celui du syndrôme d’épuisement professionnel ou « burn out« .
5. Que faire lorsque vous n’aimez plus votre travail ?
1) Tenter d’obtenir des ajustements
Que pouvez-vous faire si vous détestez votre travail, votre entreprise, votre patron, votre secteur d’activité ou même l’ensemble de votre vie professionnelle ? Vous pouvez commencer par vous poser ces questions :
Suis-je sûr(e) de devoir démissionner, ou est-ce parce que je traverse une période difficile ?
Y a-t-il quelque chose que je peux changer pour être plus heureux au travail ? Si oui, quoi ?
Est-ce que j’ai la possibilité de demander une mutation ou un changement d’équipe ?
Vous pouvez en parler à votre chef et voir avec lui quels sont les paramètres que vous pouvez modifier : travailler sur des missions plus stimulantes, réduction de la charge de travail, modification des conditions de travail (en 100% télétravail par exemple), augmentation de votre rémunération…Cependant, les ajustements sont souvent assez limités et peuvent ne pas changer votre ressenti qui mériterait des modifications drastiques ! Dans ce cas, vous n’êtes pas obligé de rester à un poste, dans un environnement, ou même de conserver un emploi qui ne vous convient pas.
2) Opter pour le changement
Chercher à nouveau un emploi salarié
Il est plus facile de trouver un emploi quand on en a un, et vous n’aurez probablement pas droit au chômage si vous démissionnez alors prenez le temps de créer ou de mettre à jour votre profil LinkedIn, mettez votre CV à jour, activez votre réseau en vous connectant à toutes les personnes que vous connaissez. Postulez, et renseignez-vous sur la réputation des entreprises, des managers, pour ne pas tomber dans les mêmes écueils ! Voici comment éviter de retomber sur un job qui vous déplaît :
Écueil identifié
Solution possible
Je n’aime pas mon job car c’était le premier employeur qui a voulu de moi et j’ai sauté à pieds joints dans l’aventure avec un excès d’optimisme
J’envoie plusieurs candidatures et je compare les offres avant de prendre ma décision
La réputation de l’entreprise / du chef était connue mais je ne m’étais pas renseigné(e)
Je me renseigne le plus possible sur le lieu où je postule, si possible auprès de gens qui y travaillent ou qui y ont travaillé
C’est par manque de confiance en moi que j’accepte des jobs qui requièrent des compétences trop basiques et je finis par m’ennuyer
Je fais le point sur mes compétences, si possible via un bilan de compétences, puis je postule à des offres où je vais utiliser mes compétences principales, celles qui reflètent le mieux ce qui me motive. Lors de l’entretien, je pose des questions précises pour m’assurer de mes futures tâches et des compétences requises.
Je travaille dans une grande organisation et l’évolution hiérarchique est trop lente
Pourquoi ne pas viser plutôt des entreprises à taille humaine et surtout des structures plus flexibles qui ne sont pas sclérosées et offrent potentiellement de meilleures possibilités d’avancement ?
Je me démotive car je commence par un excès d’enthousiasme puis je me surinvestis et ça finit par empiéter sur l’équilibre entre ma vie pro et ma vie perso
J’essaie de tempérer mon enthousiasme de départ car il est possible que les managers / chefs vous vendent des « paillettes » pour vous faire venir. J’attends de voir en quoi consiste réellement le job et si cela me déplaît je pars en essayant de tirer les leçons de mes erreurs
Se lancer en créant sa propre activité
Si vous estimez que vous avez fait le tour des emplois salariés et qu’aucun ne vous plaît, il vous reste l’option de vous former à un autre emploi, en utilisant par exemple votre compte formation. Sinon, si vous avez une ou plusieurs idées d’entreprise, il est temps de les ressortir et de les envisager sérieusement.
Besoin de faire un bilan de compétences ? De vous faire accompagner pour changer d’emploi ? Pour créer votre entreprise ? Notre coach Lisa vous accompagne :
La pandémie de COVID-19 a causé une onde de choc dans le monde et donc logiquement, elle a un impact sur votre recherche d’emploi. Mais l’incertitude n’est pas une fatalité, la reprise se profile et on trouve des offres d’emploi dans de nombreux domaines et à divers niveaux de responsabilité. En somme, rechercher un emploi en période de COVID n’est pas une mission impossible, voici comment rester positif, actif et productif pour arriver à atteindre le job ou le poste que vous visez malgré le contexte.
Trouver un job en période de COVID : mission impossible ? Pas si sûr. Nos conseils pour y arriver !
Ça y est, je me lance dans la recherche d’emploi !
Le COVID a causé des changements dans nombre de secteurs. Ces changements peuvent impacter votre recherche d’emploi. Vous allez donc devoir adapter votre état d’esprit, modifier votre approche et, surtout, faire preuve de patience pour réussir votre recherche d’emploi.
1. Me fixer des objectifs
Prenez le temps de réfléchir à vos objectifs pour cette recherche d’emploi. Il est toujours important d’avoir un plan de développement professionnel et une idée générale de la trajectoire que vous souhaitez donner à votre carrière. Clarifiez ces points :
Qu’est-ce que je vise ?
Par quelles étapes dois-je passer pour y arriver ?
Notez ces étapes par écrit.
2. Décider : est-ce que j’accepte de faire des détours sur mon chemin ?
Vous serez peut-être tenté(e) de sauter sur n’importe quelle opportunité d’emploi qui se présente, surtout si vous avez eu des difficultés ou si vous êtes sans emploi à cause de la pandémie, mais il faut décider si vous êtes prêt(e) à passer par des chemins détournés pour atteindre vos objectifs.
Ces chemins détournés peuvent être :
accepter un poste qui n’est pas exactement celui que vous voulez
accepter un lieu de travail qui n’est pas le plus pratique pour vous
accepter des conditions de travail qui ne sont pas celles que vous préférez (100% télétravail ou au contraire travail sur site tous les jours, etc)
accepter un salaire en-dessous de vos prétentions
accepter de faire une formation ou de reprendre des études avant de postuler au job que vous visez
etc.
Accepter de prendre des chemins détournés comporte des avantages :
vous pouvez gagner du temps et acquérir de l’expérience
l’expérience professionnelle (quelle qu’elle soit) se monnaie ensuite pour augmenter vos prétentions salariales ou obtenir un poste avec plus de responsabilités
en vous formant au lieu d’accepter un job qui ne vous convient pas, vous allez acquérir des compétences que vous pourrez directement faire valoir lorsque la situation sur le marché du travail s’améliorera
L’inconvénient des chemins détournés est l’insatisfaction, la frustration, que vous pourrez éprouver (elle n’est cependant pas certaine : vous pouvez découvrir un job, un lieu qui vous plaisent plus que vous ne l’imaginiez).
Éprouver de l’insatisfaction sur le chemin de vos objectifs n’est pas un problème si celle-ci est temporaire. Un chemin détourné permet juste de laisser passer l’averse en se mettant à l’abri, dès qu’il refait beau, vous reprenez la route des candidatures vers votre objectif réel !
3. Je prépare mon CV
Le CV est un incontournable en France dans la recherche d’emploi. Préparez-le, mettez-le à jour, soignez la forme (la présentation, l’orthographe, la cohérence) et le fond (le contenu).
Mettez en valeur vos compétences transversales et transférables. Vous ne savez pas exactement ce que c’est ? Lisez notre billet qui est consacré à ce sujet. Vous allez ensuite personnaliser votre CV en fonction des offres d’emploi que vous allez trouver.
Un autre point important : mettez en valeur vos compétences non techniques ou « soft skills« , vous savez, le truc dont tout le monde parle aujourd’hui. Ce sont des choses comme les compétences en communication, en organisation, la capacité à écouter, à résoudre des problèmes, bref toutes les compétences qu’on n’apprend pas à l’école ni à la fac. Ce sont des compétences essentielles si vous voulez réussir dans un environnement nouveau et un monde changeant.
Que faire si j’ai un trou dans mon CV en 2020 et en 2021 ? Soyez franc, tout le monde sait que la pandémie a rendu la recherche d’emploi compliquée voire impossible. Les recruteurs seront probablement compréhensifs à l’égard des difficultés que vous avez rencontrées. Exposez simplement les faits, puis expliquez vos expériences plus en détail dans votre lettre de motivation. Essayez de mettre l’accent sur les avantages de cette période d’inactivité, par exemple en montrant qu’elle vous a ouvert de nouvelles possibilités d’emploi, qu’elle vous a permis de travailler en freelance ou qu’elle vous a donné le temps d’acquérir de nouvelles compétences. Cela peut aider à « vendre » la période d’inactivité comme une expérience positive pour votre carrière et votre développement professionnel.
Si vous avez quitté votre ancien chef en bons termes, demandez-lui de vous fournir une référence et d’expliquer le contexte, par exemple, qu’il a été contraint de vous licencier malgré vos qualités en raison des confinements et de la baisse de son chiffre d’affaires.
4. Je recherche des offres d’emploi
La concurrence est rude sur le marché du travail, il est donc crucial de ne pas dilapider votre énergie lorsque vous postulez. C’est déjà suffisamment compliqué de se motiver à ressortir son CV et à écumer les offres d’emploi avec entrain !
A) Organisez votre recherche et vos candidatures. Tout d’abord, donnez la priorité aux postes qui ont été mis en ligne le plus récemment, car c’est un signe que l’entreprise a un poste à pourvoir.
B) Ne paniquez pas lorsque vous lisez les offres d’emploi. Les employeurs ont tendance à recherche « le mouton à cinq pattes », vous pouvez obtenir le poste même si vous ne possédez pas toutes les qualifications requises. Si vous n’avez pas certaines compétences, mettez en avant des compétences proches, votre volonté d’apprendre et de vous former.
C) N’attendez pas avant de postuler, soyez réactif. Les recruteurs reçoivent des centaines et parfois des milliers de candidatures pour un seul poste, vous aurez plus de chances si vous postulez parmi les premiers.
5. Je m’y mets, je postule !
Consacrez du temps à chaque lettre de motivation et à chaque CV pour que votre candidature soit vue. Personnalisez-les à chaque fois ! Cela prend plus de temps de les modifier pour chaque candidature, mais c’est nécessaire. Si vous avez encore un doute et pensez que les candidatures en masse peuvent être la clé de votre recherche d’emploi, lisez ceci.
Lorsque vous postulez à un emploi en ligne, votre candidature est souvent transmise à un logiciel qui scanne votre CV pour déterminer si vous répondez aux exigences de l’offre d’emploi. Le secret pour passer cette étape se trouve dans l’offre d’emploi : des mots-clés tels que l’intitulé du poste, les responsabilités et les compétences. Ne copiez pas tout mot à mot, mais assurez-vous que la majorité des aspects les plus importants du poste figurent dans votre CV et votre lettre de motivation. Assurez-vous de reprendre les bons mots-clés dans votre CV et dans votre lettre ou e-mail de candidature.
6. J’augmente mes chances de trouver un emploi en faisant appel à mon réseau
Tout le monde sait que nous vivons une période difficile et beaucoup sont prêts à aider. Alors mobilisez vos proches et vos connaissances professionnelles. Il est clairement établi que les meilleures chances de trouver un emploi passent par notre réseau.
A) Les proches : Faites savoir à vos amis et à votre famille que vous êtes à la recherche d’un emploi et indiquez-leur les types d’emplois que vous recherchez et les entreprises que vous visez afin qu’ils soient à l’affût des offres. Ils vous informeront s’ils entendent parler de quelque chose.
B) Les connaissances professionnelles : N’hésitez pas à contacter d’anciens collègues et patrons si vous voyez des postes vacants dans leur entreprise. Ils sont plus susceptibles de vous embaucher que la concurrence car ils connaissent vos compétences et votre éthique de travail. Même s’ils n’embauchent pas, ils peuvent servir de références pour vos autres candidatures. Comme ils sont dans le secteur, ils peuvent entendre parler d’autres emplois par le biais de leur propre réseau et ils peuvent vous recommander.
7. Je me lance en tant que freelance
Ensuite, si vous êtes sans emploi ou que la recherche d’emploi n’est pas encore concluante actuellement, envisagez de vous lancer en tant que freelance pour :
-faire valoir et démontrer vos compétences
-acquérir de l’expérience
-acquérir de nouvelles compétences
En plus de cela, une expérience en tant que freelance pourra être valorisée auprès d’un futur employeur.
7. Je me fais accompagner
Mener une recherche d’emploi dans un contexte comme celui-ci peut être décourageant. Vous pouvez avoir des doutes sur les bons choix à faire, sur la manière de donner du souffle à votre recherche d’emploi. Faites-vous accompagner par des experts pour revoir et optimiser votre CV, écrire des lettres de motivation et vous préparer aux entretiens.
Je ne trouve pas de travail qui me plaît : que faire ?
Un travail, un job, un métier
Avant de détailler les différentes approches pour vous aider à y voir plus clair, demandons-nous ce que signifie un travail, un job. Au sens le plus basique, un travail c’est ce que vous devez faire en échange d’argent. Lorsque c’est ponctuel ou que ça n’a pas un sens particulier pour vous, que c’est une activité rémunératrice comme une autre, on a tendance à employer le terme « job ».
Le métier peut avoir le même sens, ou un sens plus spécifique (« Activité manuelle ou mécanique nécessitant l’acquisition d’un savoir-faire, d’une pratique », CNRTL).
Une carrière
Une carrière, c’est l’ensemble de vos années de travail, généralement dans une même famille de métiers ou au sein d’une même entreprise, d’une même institution.
La satisfaction de faire un travail : impossible ? Pas si sûr
Ensuite, la notion de « plaire » signifie que vous prenez du plaisir à faire ce que vous faites en échange d’argent.
Le point clé est ici la combinaison d’une activité + de tirer de la satisfaction (voire du bonheur) de cette activité.
C’est là que l’équation risque de se corser. Il est de notoriété publique que la plupart des gens travaillent parce qu’ils doivent manger, se loger, s’habiller, mettre de l’essence dans leur voiture, subvenir aux besoins de leurs enfants, etc. Trouver de la satisfaction ou dusens au travail, ce n’est pas toujours évident ou alors, cela requiert de se creuser la tête et de se connaître vraiment. Ceux qui ont une passion qu’ils peuvent transformer en travail, c’est-à-dire en une activité qui leur permette de vivre, sont chanceux. Et pour les autres, on fait comment ? On peut prendre différentes approches pour résoudre le problème.
Si vous êtes certain(e) d’avoir déjà retourné 1000 fois le sujet dans votre tête et d’arriver sempiternellement à la même conclusion, à savoir qu’aucun travail ne vous plaît, il se peut :
que vous ne connaissiez pas tous les jobs qui existent (c’est extrêmement probable)
vous avez une vision négative des choses, et il faut peut-être la bousculer un peu avec une approche différente
vous ne connaissez pas réellement ce que vous aimez, et dans ce cas il s’agit de le découvrir.
Pour essayer de dégager un chemin dans ce terrain semé d’embûches qu’est le choix d’un travail qui nous plaît, il y a différentes manières de faire. Cela peut aller de se résigner à faire quelque chose qui nous permette de vivre, ou aller jusqu’à créer quelque chose qui n’existe pas encore. Aucune manière de faire n’est meilleure que les autres dans l’absolu, passez-les toutes en revue et voyez celle qui vous inspire le plus.
1. Approche de résignation positive
Si vous interogez les gens autour de vous, il y a des chances que plusieurs d’entre eux vous disent que « tous les emplois sont ennuyeux » et qu’ « aucun job n’apporte bonheur ou satisfaction ». Cela peuvous étonner, mais c’est très terre-à-terre. Pensez aux métiers que vous connaissez, combien vous font vraiement rêver ? Et parmi ceux-ci, combien vous permettraient de gagner suffisamment pour vivre ?
On peut se dire que finalement notre regard y est beaucoup dans la perception que nous aurons d’un travail. Si certains aiment leur travail, peut-être est-ce parce qu’ils ont « décidé » d’y voir du positif, là où d’autres auraient un regard beaucoup plus négatif. C’est ainsi que vous pouvez rencontrer des personnes ayant un job qui vous semble répétitif, ennuyeux ou insupportable, et qu’elles semblent satisfaites malgré cela.
Ensuite, il faut lutter contre cette vision que la réussite passe par une vie professionnelle palpitante. On n’a pas échoué dans la vie si on a un travail commun, routinier, ou un travail que d’autres trouvent « cool » et que vous trouvez « moyen ».
De plus, le travail-passion souffre souvent d’un écueil de taille : il peut ne pas connaître les horaires, souffrir d’une hiérarchie pénible, il peut vous confronter à des budgets serrés et donc requérir des exigences de qualité élevées avec des moyens dérisoires, il peut vous confronter au manque de reconnaissance, à la critique fréquente et gratuite, et enfin devenir éreintant et perdre totalement son sens. C’est pour cela qu’il faut éviter de « glamouriser » les métiers en vue. Souvent, ils comportent des facettes d’où les paillettes sont absentes.
Le travail-passion ou le fait de « trouver son but » dans la vie ne sont donc, peut-être, pas l’objectif ultime à atteindre. Il est possible de trouver un job peu prenant, peu stressant, avec un minimum de contraintes, et qui vous laisse suffisamment de temps libre pour vous consacrer à ce / ceux que vous aimez.
2. Approche pragmatique
Cette approche est différente de la précédente. Vous ne trouvez pas un job qui vous plaît mais connaissez vos compétences ? Choisissez quelque chose qui correspond à vos compétences pour avoir moins d’efforts à faire. Ne vous préoccupez pas d’où le chemin professionnel vous mènera, vivez l’expérience (= capitaliser sur vos acquis).
Vous n’avez pas de compétences identifiables ou ne souhaitez pas utiliser celle que vous avez (savoir coder, être doué pour la prospection, avoir un goût prononcé pour la négociation…) ? Apprenez de nouvelles compétences, quel que soit votre âge (ne vous fixez pas de limites) et maîtrisez-les (= vous former).
Si vous souhaitez rajouter un brin de stratégie à cette approche, renseignez-vous sur les meilleures possibilités d’emploi dans les domaines qui vous intéressent et ensuite, formez-vous en fonction.
Compte tenu de l’évolution du marché du travail à l’échelle globale, nous serons pratiquement tous amenés à en faire de même au cours de notre vie professionnelle (formation tout au long de la vie ou lifelong learning).
3. Approche par questionnement
Cette approche consiste à partir à la recherche de ce qui vous anime, à travers une méthode de questionnement. Mieux se connaître est un très bon pré-requis à trouver ce qui nous correspond, aussi bien en amour que lorsqu’il s’agit de naviguer les méandres sinueux du monde du travail.
Commencez par analyser ce que vous aimez, et demandez-vous pourquoi.
Pour cela, utilisez par exemple la « méthode des 5 pourquoi« . Il s’agit d’une méthode connue de résolution de problème. On part d’une affirmation ou un constat, puis, en posant 5 fois de suite des questions commençant par « pourquoi », vous remontez à la cause du problème. Ici, on ne cherche pas à résoudre un problème mais à déterminer l’origine de ce qui vous plaît ou qui vous anime.
Prenons un exemple.
J’aime l’équitation. Pourquoi ? (1) : c’est un sport que je trouve très particulier, il ne ressemble à rien d’autre
Pourquoi ?(2) : c’est un sport individuel qui allie loisirs et exigence technique.
Pourquoi ? (3) : le contact avec l’animal c’est le côté loisir, et apprendre à galoper, à sauter, à faire faire des choses au cheval c’est le côté technique.
Pourquoi ? (4) : le contact avec l’animal ajoute une dimension d’échange qui est importante à mon sens et en même temps j’aime apprendre des compétences techniques
Pourquoi ? (5) : parce que je trouve que le sport idéal est un sport individuel qui permet d’échanger, avec l’animal, et d’apprendre à maîtriser des gestes techniques.
On arrive au bout des « 5 pourquoi ». J’ai ainsi une meilleure idée de la raison qui me pousse à préférer l’équitation à tout autre sport : un sport individuel, une dimension échange entre l’animal et moi, l’apprentissage de gestes techniques. Il peut y avoir un aspect « liberté » qui peut être intéressant à creuser !
Qu’est-ce que je peux faire avec ces informations ? On a déjà quelques clés pour décrypter un peu mieux ce qui nous plaît et pourquoi : ici, l’amour des animaux, le côté individuel plutôt que collectif, et le goût d’apprendre des savoir-faire.
On peut ensuite poursuivre en appliquant la méthode des 5 pourquoi :
-aux activités que l’on a aimé pratiquer,
-aux jobs d’été qui nous ont plu,
-aux lieux où l’on se sent le plus à l’aise,
etc.
On peut ensuite croiser les informations que l’on obtient et déterminer si on préfère plutôt travailler seul(e) ou avec d’autres personnes, s’il y a des environnements qui nous plaisent davantage que d’autres (travailler à la maison, être libre de travailler à la terrasse d’un café, travailler dans un bureau, travailler à l’air libre, passer du temps en voiture…). Faites ensuite des recherches sur les genres de métiers qui peuvent correspondre à ce que vous avec trouvé.
Une fois que vous avez une idée de métier en tête (vétérinaire, biologiste marin, gérant de centre d’équitation…) approfondissez en vous posant les question suivantes :
–Suis-je motivé(e) par l’argent ? Vérifiez si le métier visé peut vous rendre heureux sur ce point
–Est-ce qu’avoir un métier « réputé » est important pour moi ?
–Faut-il un diplôme particulier pour faire ce métier ?
–Combien d’efforts cela nécessitera pour y arriver ? Suis-je en mesure de les fournir ? (Temps, ressources, argent)
–Est-ce que je me vois apprécier cette activité après 1 mois, 1 an, 5 ans, ou est-ce que je risque de m’ennuyer ?
4. Approche créative
Voici une approche totalement différente. Partons du principe que vous connaissez plusieurs métiers possibles, vous en avez peut-être même exercé quelques-uns, mais aucun ne trouve grâce à vos yeux. Vous leur trouvez tous des contraintes : trop d’heures de travail, travail mal payé, pas assez de responsabilités, trop de responsabilités, trop de stress, trop de déplacements, nécessité de négocier et vous n’aimez pas ça, etc.
Si aucun emploi ne vous correspond, créez le vôtre. Soit vous avez déjà une idée de ce qui vous plairait, soit vous n’en avez aucune.
Si vous avez déjà une idée : explorez-la. Prenez des notes sur ce que vous visez, la manière d’y arriver, les fonds nécessaires, la manière de les obtenir. Si votre idée est bien avancée, passez à l’étape du business plan.
Si vous n’en avez pas : donnez-vous du temps (3 à 6 mois) pour mieux déterminer ce qui vous intéresse et vous motive. Tenez un journal ou un fichier Excel sur ordinateur sur les aspects d’un emploi ou d’une carrière qui vous intéressent vraiment pour commencer. Vous pouvez aussi vous inspirer des métiers de ceux que vous connaissez ou des métiers dans les séries pour trouver votre voie. Les questions que vous pouvez vous poser :
-Qu’est-ce qui me donne le plus d’énergie ? Me rend vraiment enthousiaste ?
-A quel moment ai-je été immergé(e) dans ce que je faisais, au point d’oublier l’heure ?
Réfléchissez aussi aux types d’environnements dans lesquels vous aimez vous trouver. Dressez la liste de leurs caractéristiques et imaginez-vous dans cet environnement.
Enfin, si aucune carrière ne vous intéresse vraiment et que vous ne voulez pas créer une entreprise, alors une option peut être de ne pas travailler. Du moins ne pas « travailler » dans le sens conventionnel du terme : ne pas passer l’essentiel de votre temps à gagner votre vie.
Pour cela, vous pouvez vous constituer un flux de revenus passifs pour passer votre vie à faire des choses qui vous intéressent vraiment, sans avoir à vous soucier de l’argent. Internet a rendu possible et plus accessible que jamais ce genre de choses, même si ce n’est pas non plus évident et sans effort.
In fine, vous n’avez pas besoin d’une carrière pour être épanoui ou avoir un but, il faut juste gagner assez d’argent pour vivre.
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