Je ne me plais jamais dans les jobs que je fais : pourquoi?

Création d'entreprise, Emploi, Trouver sa voie

Nombreux sont ceux qui ne supportent plus leur travail d’une manière ou d’une autre. Certains d’entre nous cumulent même les expériences professionnelles démotivantes voire carrément déplaisantes. Ils se lèvent en se sentant démotivés d’aller travailler ou même d’allumer un PC. Parfois c’est le job lui même qui ne les a jamais passionnés, d’autres fois, le travail a perdu son sens, il se peut aussi que l’on ne supporte plus le chef ou qu’on ne se sente pas reconnus. Il est important, dans un premier temps, de déterminer pourquoi vous ne vous plaisez pas dans les jobs que vous faites afin de sortir du cercle vicieux.

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Je ne me plais jamais dans les jobs que je fais : pourquoi ?

1. Identifiez ce que vous n’aimez pas dans votre travail

La première chose à faire, c’est d’identifier pourquoi vous ne supportez pas votre travail.

Cas 1

Si vous faites un job alimentaire ou un job par défaut, que vous n’aimiez pas dès le départ, il s’agit :

  • d’une situation temporaire si vous faites un job alimentaire, donc il faut rester motivé(e) le temps d’en sortir pour aller vers un job que vous aurez vraiment choisi
  • si c’est un job par défaut, c’est il faut déterminer pourquoi vous ne faites pas le job qui est votre « premier choix » : vous n’avez pas la formation qu’il faut ? Vous avez peur de faire un job trop qualifié, ça vous semble trop impressionnant ? Vous ne vous sentez pas à la hauteur ? Solutions : vous former, travailler avec un(e) psychologue pour améliorer votre confiance en vous, vous questionner sur le syndrôme de l’imposteur

Cas 2

Si vous aimez votre job, mais que vous avez perdu la motivation peu à peu, c’est différent. Dans tous les cas, il faut essayer de comprendre pourquoi également.

Voici une liste de 14 raisons pour lesquelles vous pouvez ne pas aimer votre job. Cochez celles qui vous parlent, vous pouvez en sélectionner plusieurs :

  1. je n’aime pas mon travail car il est répétitif ☐
  2. je n’aime pas mon travail car je ne me sens pas reconnu(e) dans ce que je fais ☐
  3. je n’aime pas mon travail car je n’ai pas de bonnes relations avec mes collègues et/ou mon supérieur ☐
  4. je n’aime pas mon travail car je sens que je n’apprends plus rien ☐
  5. je n’aime pas mon travail car on ne me donne pas les moyens de faire un bon boulot ☐
  6. je n’aime pas mon travail car j’y passe trop de temps ☐
  7. je n’aime pas mon travail car je passe trop de temps à faire des tâches qui ne m’intéressent pas (tâches admnistratives, réunions, compte-rendus à rédiger…) ☐
  8. je n’aime pas mon travail car je ne me sens pas passionné(e) par ce que je fais ☐
  9. je n’aime pas mon travail car je ne me sens pas utile ☐
  10. je n’aime pas mon travail car j’ai perdu ma motivation avec le temps ☐
  11. je n’aime pas mon travail car il me stresse beaucoup et empiète sur ma vie privée ☐
  12. je manque d’autonomie ou de marge de manoeuvre ☐
  13. je sens que je stagne ☐
  14. je me sens pris(e) au piège ☐

Vous avez peut-être identifié une ou plusieurs causes pour lesquelles vous n’aimez pas votre travail. Il peut y avoir d’autres raisons que celles listées ici, prenez-en conscience et prenez-les en compte pour ne plus répéter les situations professionnelles frustrantes.

2. J’enchaîne les jobs qui finissent par me déplaire. Pourquoi?

Si vous enchaînez les situations professionnelles qui vous déplaisent, la première étape consiste à comprendre pourquoi.

Cherchez leurs points communs. S’il y a des points communs, demandez-vous pourquoi vous avez visé à chaque fois des jobs qui ont les mêmes défauts.

Était-ce parce que c’était le premier employeur qui a voulu de vous et vous avez sauté à pieds joints dans l’aventure avec un excès d’optimisme ?

Était-ce parce que la réputation de l’entreprise / du chef était connue mais vous ne vous étiez pas renseigné(e) ?

Est-ce par manque de confiance en vous que vous acceptez des jobs qui requièrent des compétences trop basiques et vous finissez par vous ennuyer ?

Est-ce parce que c’est une grande organisation et que l’évolution hiérarchique est trop lente ?

Est-ce par excès d’enthousiasme au départ puis à cause d’un surinvestissement qui finit par empiéter sur votre équilibre entre vie pro et vie perso ?

Si vos expériences professionnelles déplaisantes n’ont pas vraiment de point commun, c’est plutôt une bonne nouvelle. Cela peut signifier que le job lui-même vous plaît mais que vous n’avez pas encore trouvé le lieu où l’exercer.

3. Les conditions qui font qu’on est satisfait de son travail

Les psychologues ont défini 4 besoins humains principaux qui font que l’on est satisfait au travail ou non.

Le premier besoin : avoir la possibilité de faire ce que l’on fait le mieux, et savoir que cela compte

Pouvoir utiliser ses meilleures compétences et ses atouts dans une activité que l’on passe ses journées à faire est un besoin humain normal. Si on ressent que l’on fait des choses trop simples, qui ne nous stimulent pas et que n’importe qui d’autre peut faire, c’est difficile de se sentir satisfait de son travail. En plus, nous avons aussi besoin de de voir que notre action a une utilité (« savoir que ce qu’on fait compte »). Si on sent que nos nos actions ne changent rien, il est également compliqué de rester motivé et de sentir que l’on apprécie ce que l’on fait.

Ressentez-vous que votre job vous permet d’utiliser vos meilleurs atouts ?

Le deuxième besoin : Se sentir valorisé et apprécié pour ce que nous faisons

Faire quelque chose qui importe mais que personne ne remarque est démotivant, que l’on soit salarié, chef d’entreprise ou freelance. Nous avons besoin de nous sentir valorisés, appréciés par nos supérieurs, nos collègues, nos clients. C’est une condition importante pour nous sentir satisfait de notre travail. Le besoin d’être apprécié et reconnu au travail est plus important pour certaines personnes que pour d’autres. Dans une enquête de 2020, 30% des actifs français citaient la reconnaissance de leur travail comme motivation à travailler.

Vous sentez-vous reconnus dans ce que vous faites ? Est-ce important pour vous ?

Le troisième besoin : La possibilité de se concentrer sur ses tâches les plus importantes

L’exercice de nombreux jobs est parasité au quotidien par des tâches de second plan, fastidieuses, chronophages mais obligatoires. Le problème est que celles-ci détournent notre énergie de ce qui nous intéresse et de nos compétences essentielles. Elles peuvent « bouffer » notre temps et notre énergie, sapant notre motivation, notre engagement et notre satisfaction au travail. Dans la même enquête de 2020, 37% des des actifs français ont mentionné la satisfaction du travail bien fait comme motivation à travailler.

Vous sentez-vous miné(e) par des tâches qui vous prennent votre temps inutilement ?

Une solution à ce problème peut être d’apprendre à mieux prioriser, en utilisant le diagramme d’Eisenhower par exemple. Les tâches non urgentes et non importantes doivent être éliminées de votre « to do list ».

Le quatrième besoin : La possibilité de se renouveler et d’apprendre régulièrement au travail

Lorsque le travail devient une routine quotidienne bien maîtrisée, cela peut être agréable puisque notre cerveau effectue les tâches de manière « réflexe », mais cela peut nous enfermer dans l’ennui et l’impression de stagner. C’est également le cas quand notre travail est intéressant mais que nous n’avons pas la possibilité d’apprendre de nouvelles choses ni d’utiliser certaines de nos compétences. Un travail satisfaisant nous donne l’opportunité de progresser, que ce soit en nous formant, en changeant de poste, ou en montant dans l’échelle hiérarchique.

Enfin, la rémunération joue aussi un rôle clé comme motivation au travail pour 60% des actifs français salariés des secteurs public et privé. De plus, la satisfaction au travail diminue lorsque les difficultés matérielles augmentent (INSEE, 2020), autrement dit, difficile d’être satisfait au travail quand on a des difficultés financières notamment.

4. Que se passe-t-il quand un ou plusieurs de ces besoins ne sont pas remplis?

Lorsque vos besoins ne sont pas remplis, vous pouvez décider de quitter votre emploi, si c’est possible. Mais souvent, vous restez et vous allez :

  • perdre vos illusions, votre motivation et vous désinvestir de votre travail
  • vous surinvestir afin de « pousser » et obtenir plus,

et le risque in fine est celui du syndrôme d’épuisement professionnel ou « burn out« .

5. Que faire lorsque vous n’aimez plus votre travail ?

1) Tenter d’obtenir des ajustements


Que pouvez-vous faire si vous détestez votre travail, votre entreprise, votre patron, votre secteur d’activité ou même l’ensemble de votre vie professionnelle ? Vous pouvez commencer par vous poser ces questions :

  • Suis-je sûr(e) de devoir démissionner, ou est-ce parce que je traverse une période difficile ?
  • Y a-t-il quelque chose que je peux changer pour être plus heureux au travail ? Si oui, quoi ?
  • Est-ce que j’ai la possibilité de demander une mutation ou un changement d’équipe ?

Vous pouvez en parler à votre chef et voir avec lui quels sont les paramètres que vous pouvez modifier : travailler sur des missions plus stimulantes, réduction de la charge de travail, modification des conditions de travail (en 100% télétravail par exemple), augmentation de votre rémunération…Cependant, les ajustements sont souvent assez limités et peuvent ne pas changer votre ressenti qui mériterait des modifications drastiques ! Dans ce cas, vous n’êtes pas obligé de rester à un poste, dans un environnement, ou même de conserver un emploi qui ne vous convient pas.

2) Opter pour le changement

Chercher à nouveau un emploi salarié


Il est plus facile de trouver un emploi quand on en a un, et vous n’aurez probablement pas droit au chômage si vous démissionnez alors prenez le temps de créer ou de mettre à jour votre profil LinkedIn, mettez votre CV à jour, activez votre réseau en vous connectant à toutes les personnes que vous connaissez. Postulez, et renseignez-vous sur la réputation des entreprises, des managers, pour ne pas tomber dans les mêmes écueils ! Voici comment éviter de retomber sur un job qui vous déplaît :

Écueil identifiéSolution possible
Je n’aime pas mon job car c’était le premier employeur qui a voulu de moi et j’ai sauté à pieds joints dans l’aventure avec un excès d’optimisme
J’envoie plusieurs candidatures et je compare les offres avant de prendre ma décision
La réputation de l’entreprise / du chef était connue mais je ne m’étais pas renseigné(e) Je me renseigne le plus possible sur le lieu où je postule, si possible auprès de gens qui y travaillent ou qui y ont travaillé
C’est par manque de confiance en moi que j’accepte des jobs qui requièrent des compétences trop basiques et je finis par m’ennuyerJe fais le point sur mes compétences, si possible via un bilan de compétences, puis je postule à des offres où je vais utiliser mes compétences principales, celles qui reflètent le mieux ce qui me motive. Lors de l’entretien, je pose des questions précises pour m’assurer de mes futures tâches et des compétences requises.
Je travaille dans une grande organisation et l’évolution hiérarchique est trop lente Pourquoi ne pas viser plutôt des entreprises à taille humaine et surtout des structures plus flexibles qui ne sont pas sclérosées et offrent potentiellement de meilleures possibilités d’avancement ?
Je me démotive car je commence par un excès d’enthousiasme puis je me surinvestis et ça finit par empiéter sur l’équilibre entre ma vie pro et ma vie persoJ’essaie de tempérer mon enthousiasme de départ car il est possible que les managers / chefs vous vendent des « paillettes » pour vous faire venir. J’attends de voir en quoi consiste réellement le job et si cela me déplaît je pars en essayant de tirer les leçons de mes erreurs

Se lancer en créant sa propre activité

Si vous estimez que vous avez fait le tour des emplois salariés et qu’aucun ne vous plaît, il vous reste l’option de vous former à un autre emploi, en utilisant par exemple votre compte formation. Sinon, si vous avez une ou plusieurs idées d’entreprise, il est temps de les ressortir et de les envisager sérieusement.

Besoin de faire un bilan de compétences ? De vous faire accompagner pour changer d’emploi ? Pour créer votre entreprise ? Notre coach Lisa vous accompagne :

Je ne trouve pas de travail qui me plaît : que faire ? 4 approches à essayer

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Je ne trouve pas de travail qui me plaît : que faire ?

Un travail, un job, un métier

Avant de détailler les différentes approches pour vous aider à y voir plus clair, demandons-nous ce que signifie un travail, un job. Au sens le plus basique, un travail c’est ce que vous devez faire en échange d’argent. Lorsque c’est ponctuel ou que ça n’a pas un sens particulier pour vous, que c’est une activité rémunératrice comme une autre, on a tendance à employer le terme « job ».

Le métier peut avoir le même sens, ou un sens plus spécifique (« Activité manuelle ou mécanique nécessitant l’acquisition d’un savoir-faire, d’une pratique », CNRTL).

Une carrière

Une carrière, c’est l’ensemble de vos années de travail, généralement dans une même famille de métiers ou au sein d’une même entreprise, d’une même institution.

La satisfaction de faire un travail : impossible ? Pas si sûr

Ensuite, la notion de « plaire » signifie que vous prenez du plaisir à faire ce que vous faites en échange d’argent.

Le point clé est ici la combinaison d’une activité + de tirer de la satisfaction (voire du bonheur) de cette activité.

C’est là que l’équation risque de se corser. Il est de notoriété publique que la plupart des gens travaillent parce qu’ils doivent manger, se loger, s’habiller, mettre de l’essence dans leur voiture, subvenir aux besoins de leurs enfants, etc. Trouver de la satisfaction ou du sens au travail, ce n’est pas toujours évident ou alors, cela requiert de se creuser la tête et de se connaître vraiment. Ceux qui ont une passion qu’ils peuvent transformer en travail, c’est-à-dire en une activité qui leur permette de vivre, sont chanceux. Et pour les autres, on fait comment ? On peut prendre différentes approches pour résoudre le problème.

Si vous êtes certain(e) d’avoir déjà retourné 1000 fois le sujet dans votre tête et d’arriver sempiternellement à la même conclusion, à savoir qu’aucun travail ne vous plaît, il se peut :

  • que vous ne connaissiez pas tous les jobs qui existent (c’est extrêmement probable)
  • vous avez une vision négative des choses, et il faut peut-être la bousculer un peu avec une approche différente
  • vous ne connaissez pas réellement ce que vous aimez, et dans ce cas il s’agit de le découvrir.

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Trouver un job qui nous plaît ou jeter l’éponge ?

Pour essayer de dégager un chemin dans ce terrain semé d’embûches qu’est le choix d’un travail qui nous plaît, il y a différentes manières de faire. Cela peut aller de se résigner à faire quelque chose qui nous permette de vivre, ou aller jusqu’à créer quelque chose qui n’existe pas encore. Aucune manière de faire n’est meilleure que les autres dans l’absolu, passez-les toutes en revue et voyez celle qui vous inspire le plus.

1. Approche de résignation positive

Si vous interogez les gens autour de vous, il y a des chances que plusieurs d’entre eux vous disent que « tous les emplois sont ennuyeux » et qu’ « aucun job n’apporte bonheur ou satisfaction ». Cela peuvous étonner, mais c’est très terre-à-terre. Pensez aux métiers que vous connaissez, combien vous font vraiement rêver ? Et parmi ceux-ci, combien vous permettraient de gagner suffisamment pour vivre ?

On peut se dire que finalement notre regard y est beaucoup dans la perception que nous aurons d’un travail. Si certains aiment leur travail, peut-être est-ce parce qu’ils ont « décidé » d’y voir du positif, là où d’autres auraient un regard beaucoup plus négatif. C’est ainsi que vous pouvez rencontrer des personnes ayant un job qui vous semble répétitif, ennuyeux ou insupportable, et qu’elles semblent satisfaites malgré cela.

Ensuite, il faut lutter contre cette vision que la réussite passe par une vie professionnelle palpitante. On n’a pas échoué dans la vie si on a un travail commun, routinier, ou un travail que d’autres trouvent « cool » et que vous trouvez « moyen ».

De plus, le travail-passion souffre souvent d’un écueil de taille : il peut ne pas connaître les horaires, souffrir d’une hiérarchie pénible, il peut vous confronter à des budgets serrés et donc requérir des exigences de qualité élevées avec des moyens dérisoires, il peut vous confronter au manque de reconnaissance, à la critique fréquente et gratuite, et enfin devenir éreintant et perdre totalement son sens. C’est pour cela qu’il faut éviter de « glamouriser » les métiers en vue. Souvent, ils comportent des facettes d’où les paillettes sont absentes.

Le travail-passion ou le fait de « trouver son but » dans la vie ne sont donc, peut-être, pas l’objectif ultime à atteindre. Il est possible de trouver un job peu prenant, peu stressant, avec un minimum de contraintes, et qui vous laisse suffisamment de temps libre pour vous consacrer à ce / ceux que vous aimez.

2. Approche pragmatique

Cette approche est différente de la précédente. Vous ne trouvez pas un job qui vous plaît mais connaissez vos compétences ? Choisissez quelque chose qui correspond à vos compétences pour avoir moins d’efforts à faire. Ne vous préoccupez pas d’où le chemin professionnel vous mènera, vivez l’expérience ( = capitaliser sur vos acquis).

Vous n’avez pas de compétences identifiables ou ne souhaitez pas utiliser celle que vous avez (savoir coder, être doué pour la prospection, avoir un goût prononcé pour la négociation…) ? Apprenez de nouvelles compétences, quel que soit votre âge (ne vous fixez pas de limites) et maîtrisez-les (= vous former).

Si vous souhaitez rajouter un brin de stratégie à cette approche, renseignez-vous sur les meilleures possibilités d’emploi dans les domaines qui vous intéressent et ensuite, formez-vous en fonction.

Compte tenu de l’évolution du marché du travail à l’échelle globale, nous serons pratiquement tous amenés à en faire de même au cours de notre vie professionnelle (formation tout au long de la vie ou lifelong learning).

3. Approche par questionnement

Cette approche consiste à partir à la recherche de ce qui vous anime, à travers une méthode de questionnement. Mieux se connaître est un très bon pré-requis à trouver ce qui nous correspond, aussi bien en amour que lorsqu’il s’agit de naviguer les méandres sinueux du monde du travail.

Commencez par analyser ce que vous aimez, et demandez-vous pourquoi.

Pour cela, utilisez par exemple la « méthode des 5 pourquoi« . Il s’agit d’une méthode connue de résolution de problème. On part d’une affirmation ou un constat, puis, en posant 5 fois de suite des questions commençant par « pourquoi », vous remontez à la cause du problème. Ici, on ne cherche pas à résoudre un problème mais à déterminer l’origine de ce qui vous plaît ou qui vous anime.

Prenons un exemple.

J’aime l’équitation. Pourquoi ? (1) : c’est un sport que je trouve très particulier, il ne ressemble à rien d’autre

Pourquoi ?(2) : c’est un sport individuel qui allie loisirs et exigence technique.

Pourquoi ? (3) : le contact avec l’animal c’est le côté loisir, et apprendre à galoper, à sauter, à faire faire des choses au cheval c’est le côté technique.

Pourquoi ? (4) : le contact avec l’animal ajoute une dimension d’échange qui est importante à mon sens et en même temps j’aime apprendre des compétences techniques

Pourquoi ? (5) : parce que je trouve que le sport idéal est un sport individuel qui permet d’échanger, avec l’animal, et d’apprendre à maîtriser des gestes techniques.

On arrive au bout des « 5 pourquoi ». J’ai ainsi une meilleure idée de la raison qui me pousse à préférer l’équitation à tout autre sport : un sport individuel, une dimension échange entre l’animal et moi, l’apprentissage de gestes techniques. Il peut y avoir un aspect « liberté » qui peut être intéressant à creuser !

Qu’est-ce que je peux faire avec ces informations ? On a déjà quelques clés pour décrypter un peu mieux ce qui nous plaît et pourquoi : ici, l’amour des animaux, le côté individuel plutôt que collectif, et le goût d’apprendre des savoir-faire.

On peut ensuite poursuivre en appliquant la méthode des 5 pourquoi :

-aux activités que l’on a aimé pratiquer,

-aux jobs d’été qui nous ont plu,

-aux lieux où l’on se sent le plus à l’aise,

etc.

On peut ensuite croiser les informations que l’on obtient et déterminer si on préfère plutôt travailler seul(e) ou avec d’autres personnes, s’il y a des environnements qui nous plaisent davantage que d’autres (travailler à la maison, être libre de travailler à la terrasse d’un café, travailler dans un bureau, travailler à l’air libre, passer du temps en voiture…). Faites ensuite des recherches sur les genres de métiers qui peuvent correspondre à ce que vous avec trouvé.

Une fois que vous avez une idée de métier en tête (vétérinaire, biologiste marin, gérant de centre d’équitation…) approfondissez en vous posant les question suivantes :

Suis-je motivé(e) par l’argent ?
Vérifiez si le métier visé peut vous rendre heureux sur ce point

Est-ce qu’avoir un métier « réputé » est important pour moi ?

Faut-il un diplôme particulier pour faire ce métier ?


Combien d’efforts cela nécessitera pour y arriver ? Suis-je en mesure de les fournir ? (Temps, ressources, argent)


Est-ce que je me vois apprécier cette activité après 1 mois, 1 an, 5 ans, ou est-ce que je risque de m’ennuyer ?

4. Approche créative

Voici une approche totalement différente. Partons du principe que vous connaissez plusieurs métiers possibles, vous en avez peut-être même exercé quelques-uns, mais aucun ne trouve grâce à vos yeux. Vous leur trouvez tous des contraintes : trop d’heures de travail, travail mal payé, pas assez de responsabilités, trop de responsabilités, trop de stress, trop de déplacements, nécessité de négocier et vous n’aimez pas ça, etc.

Si aucun emploi ne vous correspond, créez le vôtre. Soit vous avez déjà une idée de ce qui vous plairait, soit vous n’en avez aucune.

Si vous avez déjà une idée : explorez-la. Prenez des notes sur ce que vous visez, la manière d’y arriver, les fonds nécessaires, la manière de les obtenir. Si votre idée est bien avancée, passez à l’étape du business plan.

Si vous n’en avez pas : donnez-vous du temps (3 à 6 mois) pour mieux déterminer ce qui vous intéresse et vous motive. Tenez un journal ou un fichier Excel sur ordinateur sur les aspects d’un emploi ou d’une carrière qui vous intéressent vraiment pour commencer. Vous pouvez aussi vous inspirer des métiers de ceux que vous connaissez ou des métiers dans les séries pour trouver votre voie. Les questions que vous pouvez vous poser :

-Qu’est-ce qui me donne le plus d’énergie ? Me rend vraiment enthousiaste ?

-A quel moment ai-je été immergé(e) dans ce que je faisais, au point d’oublier l’heure ?

Réfléchissez aussi aux types d’environnements dans lesquels vous aimez vous trouver. Dressez la liste de leurs caractéristiques et imaginez-vous dans cet environnement.

Enfin, si aucune carrière ne vous intéresse vraiment et que vous ne voulez pas créer une entreprise, alors une option peut être de ne pas travailler. Du moins ne pas « travailler » dans le sens conventionnel du terme : ne pas passer l’essentiel de votre temps à gagner votre vie.

Pour cela, vous pouvez vous constituer un flux de revenus passifs pour passer votre vie à faire des choses qui vous intéressent vraiment, sans avoir à vous soucier de l’argent. Internet a rendu possible et plus accessible que jamais ce genre de choses, même si ce n’est pas non plus évident et sans effort.

In fine, vous n’avez pas besoin d’une carrière pour être épanoui ou avoir un but, il faut juste gagner assez d’argent pour vivre.

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Aucun job ne me plaît, c’est grave? Trouver du sens au travail en 2021

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Beaucoup de gens font aujourd’hui un boulot qui ne leur plaît pas tout à fait, et de nombreux jeunes qui finissent leurs études ne sont pas tentés par un boulot plus que par un autre. Qui plus est, 2021 est une année particulière à cause de la pandémie, des entreprises qui ferment et de la difficulté à mener des études ou à se lancer dans une recherche d’emploi.

Ce n’est un secret pour personne, vous connaissez sûrement des personnes qui cherchent mais ne trouvent pas un job qui leur plaît, ou qui font un boulot qui ne leur plaît pas.

Vous en faites peut-être même partie.

Nous avons la chance de pouvoir accompagner depuis plusieurs années des étudiants en cours de cursus, parfois un peu perdus quant à leur avenir et ce qu’ils aimeraient faire, ou des adultes en reconversion professionnelle, à la recherche d’emploi, ou en formation pour trouver un emploi. Cette question revient assez souvent et on va y répondre tout de suite :

non, ce n’est pas grave.

Trouver un job qui nous plaît est un processus parfois lent, il faut se laisser le temps et se donner les moyens de le trouver lorsqu’il n’est pas une évidence.

Alors voici des clés pour explorer cette question et trouver une voie.

Tout d’abord, pourquoi travailler?

Les gens ont des raisons multiples de travailler :

  • gagner leur vie, ce qui est pour la plupart des gens une nécessité
  • avoir la possibilité de poursuivre leurs rêves (en dehors du travail)
  • s’occuper, pour avoir quelque chose qui structure leur vie, quand ce n’est pas spécifiquement pour gagner sa vie
  • par plaisir, lorsque leur travail les épanouit
  • pour avoir un but à poursuivre
  • par esprit de compétition, pour être les meilleurs, pour être reconnus dans ce qu’ils font
  • par besoin de reconnaissance
  • pour se sentir utile aux autres
  • pour appartenir à un groupe, une équipe, une corporation, pour s’identifier à un métier
  • pour apprendre et se développer en tant qu’individu

Parfois, la raison pour laquelle nous travaillons est une combinaison de raisons parmi celles-ci.

Certains s’identifient beaucoup voire totalement à leur métier, qui fait partie alors de leur identité, tandis que d’autres s’en distancient.

Stress, manque de reconnaissance, pénibilité…Des parcours professionnels de moins en moins linéaires

Quoi qu’il en soit, ne pas savoir où nous allons fait partie de l’expérience humaine. Le monde dans lequel nous vivons va vite, et les gens autour de vous peuvent vous donner l’impression que tout est clair dans leur tête, que leurs projets personnels et professionnels sont tracés, organisés, planifiés, assurés. Mais pour la plupart des gens ce n’est pas le cas : leur cheminement professionnel n’est pas une ligne droite mais un chemin en zigzag, avec des essais, des réussites, des échecs, des égarements heureux, d’autres tentatives; des redirections…Une enquête de Corinne Rouxel et Bastien Virely (2012) montre que les jeunes sont particulièrement touchés : ils « signalent beaucoup plus souvent que leurs aînées manquer de reconnaissance au travail et ne pas pouvoir employer pleinement leurs compétences« . De même, beaucoup ont une expérience du travail parfois pénible, et déclarent travailler sous pression.

Pour certains, le travail donne du sens à leur vie, pour d’autres le travail représente tout au plus une partie de leur vie. Tous les cas de figure sont possibles et valables.

Vos doutes et les questions que vous vous posez

Quand on ne sait pas (plus) ce qui nous plaît ni où on va, on peut avoir des doutes comme …

  • Je ne sais pas pourquoi rien ne me motive
  • Je ne sais pas où je vais
  • Je veux changer les choses mais comment faire?
  • Je ne sais pas pourquoi j’étudie, je travaille
  • Je ne sais pas pourquoi je me lève le matin à part par habitude
  • Je m’ennuie et rien ne me motive
  • J’ai de l’énergie mais je ne sais pas dans quoi la mettre

Ces questions et doutes peuvent être le signe d’une perte de sens, où d’un manque de sens. La plupart du temps, ce n’est pas bien grave, il s’agit de retrouver ce qui vous fait rêver ou vous a fait rêver un jour et de mettre en place un plan d’action pour l’atteindre.

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Travail, job, boulot… La question du sens

Loriol explique que « le sens est lié au sentiment d’accomplissement d’une mission, d’une œuvre utile pour les autres, bref de quelque chose dont on peut être fier, qui nous confère aux yeux d’autrui et à nos yeux une identité positive. Faire un travail qui a du sens, c’est pouvoir réaliser une activité qui correspond aux objectifs socialement valorisés (par les collègues, dans l’entreprise, au sein de la société, etc.) » (2011). Le sens émane du fait de se sentir utile, et nous confère fierté et vision positive de nous-mêmes.

Aujourd’hui, la question de la recherche de sens tout comme la thématique du bonheur au travail sont omniprésentes voire envahissantes, surtout pour ceux qui ne se retrouvent pas dedans

La personne qui choisit d’être vendeuse, alors que son diplôme de Master lui permet de prétendre à des postes en management, fait parfois ce choix parce qu’il lui permet un meilleur équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie de famille. Elle n’attend pas nécessairement de ce métier qu’il lui apporte un sens. Parfois, ce métier peut lui apporter un sens. Le contact client quotidien par exemple peut l’épanouir, le management d’équipe peut, lui, être éreintant.

Est-ce possible de trouver du sens au travail que l’on fait? Oui, et beaucoup le font, ce n’est pas l’apanage des « grands » métiers comme avocat (sauver des gens), médecin (soigner, sauver), président (gouverner), etc. Beaucoup d’artisans et de gens exerçant des métiers manuels, concrets (peintre, paysan, plombier…) pour lesquels à la fin de la journée ils peuvent « constater visuellement » ou quantifier leur avancement trouvent du sens à ce qu’ils font. C’est plus compliqué pour les métiers dits « intellectuels », pour les projets ou missions au long cours, pour lesquels il faut réussir à se motiver sur la durée pour voir un résultat concret.

Le sens, selon Loriol, qui reprend les travaux de Lars Svendsen, c’est un projet que l’on a, qui nous dépasse :

« (…) ce qui a du sens, c’est ce qui correspond à un projet, une intention d’action vers le monde extérieur justifiée aux yeux du sujet. Que ce projet soit collectif ou individuel, l’individu ne peut en trouver les raisons, les motifs, qu’en dehors de lui- même, dans quelque chose qui le transcende. Car comment accepter de faire un effort, de subir une souffrance ou une contrainte si la seule et unique justification est le bien-être ici et maintenant. Le sens est donc nécessairement une production sociale. »

Marc Loriol, Sens et reconnaissance dans le travail, 2011

« Bullshit jobs »

Aujourd’hui, la perte de sens au travail va souvent de pair avec ce que l’on appelle les « bullshit jobs » (que l’on peut traduire en français par « jobs à la con »). Les « bullshit jobs », ce sont les métiers impossibles à définir simplement, les tâches qui ne finissent jamais, l’impression de passer son temps à faire de la paperasse plutôt que de reellement construire quelque chose.

Les bullshit jobs sont pointés du doigt dans les « bore out » (épuisement professionnel causé par l’ennui) et les « brown out ». Le brown out, c’est la démotivation et le désengagement au travail par manque de stimulation. Il survient en particulier dans certains domaines comme la communication ou encore la finance. David Graeber avait été le premier à se pencher sur la notion de bullshit  jobs. Le bullshit jobs causent déprime, dépression, anxiété, insomnies et toutes sortes de maux physiques et mentaux.

Trouver du sens est important pour notre bien-être psychologique. Alors, si vous commenciez par vous demander ce qui a du sens pour vous ?

Exercice : Prenez une feuille et listez 5 choses (activités, lieux, personnes, objets, créations, disciplines…) qui ont du sens pour vous. Si vous n’aimez pas les listes, faites un moodboard.

Avez-vous fait le tour des métiers qui existent?

Parfois, on ne trouve pas ce qui nous convient parce qu’on ne sait pas ce qui existe. Savez-vous ce qu’est un data scientist, métier très recherché aujourd’hui et à l’avenir? Voici les métiers du futur (en anglais) qui n’existent pas encore aujourd’hui mais pourront exister à l’horizon 2030.

Une manière de trouver un job qui vous plaît consiste à :

lister TOUT ce qui existe et qui pourrait vous plaire et faire une veille sur les tendances émergentes en termes de professions

lister les compétences que vous avez déjà et celles à acquérir

vous former sur les compétences que vous voulez acquérir

tester des métiers : donnez-vous 2, 3, 4 ou 5 ans pour expérimenter des jobs que vous ne connaissez pas, des jobs improbables, et laissez-vous guider par l’aventure. C’est le meilleur moyen de savoir 1) ce que vous ne voulez surtout pas 2) ce qui vous fait vibrer.

vous donner le droit de vous tromper, de ne pas trouver du premier coup, et d’apprécier ce cheminement par essai-erreur

Exercice : Listez vos compétences dans une colonne un tableau (trouvez-en au moins 3) et listez des métiers qui vous plairaient dans l’autre colonne du tableau (trouvez-en au moins 3 aussi). Que vous manque-t-il pour y arriver? Identifiez les connaissances (ce que l’on sait) qui vous manquent, et les compétences (ce que l’on sait faire) qui vous manquent.

Exercice suivant : Comment pourriez-vous atteindre les métiers qui vous plairaient? Détaillez votre plan d’action par écrit, dans le détail, puis décidez quand vous voulez le mettre en oeuvre (soyez précis(e)). Fixez-vous des objectifs SMART pour mettre en oeuvre votre plan d’action.

OBJECTIFS « SMART » : SMART est un acronyme anglais pour « specific » (spécifique), « measurable »(mesurable), « achievable »(atteignable), « relevant »(pertinent) et « time-bound »(limité dans le temps). Il s’agit d’un outil simple pour se fixer des objectifs.

Vous connaissez-vous suffisamment?

Pour trouver ce qui nous plaît, il est important de mieux nous connaître.

Cela peut passer par expérimenter des emplois différents, dans des entreprises et lieux différents, avec des méthodes de travail et des collègues différents, mais également par explorer quels loisirs et centres d’intérêt nous enthousiasment.

Coder sur son temps, jouer aux échecs, libre, jouer à des jeux vidéo, faire de l’escrime, de la couture, repeindre des meubles, écrire des articles ou faire du yoga sont autant de manières d’explorer des facettes de notre personnalité et de mieux nous connaître.

Mieux se connaître permet de trouver une direction. Alors il ne faut pas hésiter à explorer, sans a priori! Ne vous dites pas « je n’aime pas les activités manuelles » ou « je ne connais rien sur la sculpture » ou en cuisine, essayez! Vous pourrez ainsi découvrir que …

1/ Vous avez des intérêts multiples : souvent la difficulté à trouver une voie professionnelle provient du fait que plusieurs choses nous intéressent! Découvrez-les, prenez-en conscience, et décidez comment choisir celle qui sera votre activité principale, et celles que vous investirez comme hobbies ;

2/Peut-être que vous n’êtes pas fait pour un seul emploi! Aujourd’hui, la mobilité professionnelle est quasiment devenue la norme la plupart des gens n’exerceront pas qu’un seul emploi dans leur vie, beaucoup de personnes font ou feront l’expérience du chômage au cours de leur vie.

Créer son propre emploi

Parfois, ce que l’on voudrait faire n’existe pas tel que nous le voudrions. Quand on ne trouve pas tout à fait sa place dans le monde (professionnel), on peut aussi faire sa place. Faire sa place peut consister à créer son entreprise dans un domaine qui vous plaît et pour lequel vous avez des compétences, devenir freelance, créer une association…Vous pouvez créer votre emploi dans un domaine qui existe déjà ou créer votre emploi de toutes pièces! Vous aimez écrire des récits de mariage par exemple? Ou créer des tampons et vous avez de l’humour? Produire des confitures bio et locales? Faire des tutos de peinture? Cela peut devenir une activité à plein temps si vous y croyez et que c’est ce qui vous anime (et qu’il y a des débouchés)!

En somme, ne pas trouver le job qui nous plaît et pas savoir où on va n’est donc pas une fatalité, c’est même l’occasion d’entreprendre une exploration et de trouver VRAIMENT ce qui vous plaît. Laurent Gounelle, auteur français à succès qui creuse différentes thématiques liées au développement personnel, dit « moins on sait qui on est, plus on a envie d’exister« . Il ajoute que qui on est va bien au-delà de notre métierAlors mettez à profit votre envie d’exister et explorez pleinement qui vous êtes pour définir où vous voulez aller.

Envie d’être coaché pour trouver votre voie? Besoin de réaliser un bilan de compétences? De réaliser un CV pour mettre en valeur un parcours atypique?

Prenez un premier rendez-vous gratuit en remplissant ce formulaire :

Réaliser un business plan : notre accompagnement

Création d'entreprise, Uncategorized

Les phases et étapes de la réalisation d’un business plan

Réaliser un business plan est un préalable non obligatoire mais très fortement recommandé pour créer une entreprise. Vous pouvez, si votre projet est simple et que vous en avez les compétences, réaliser ce business plan vous-même, mais il y a des chances que vous ayiez besoin d’aide si vous n’avez pas l’expérience de la réalisation d’un business plan ou que votre projet est complexe.

Nous accompagnons les créateurs d’entreprise en France dans leur démarche, de l’idée à sa concrétisation.

PHASE 1 : Faisabilité du projet

Avant de vous lancer dans un projet, qui peut vous coûter du temps et de l’argent, il est crucial de vérifier la faisabilité de votre projet. Lorsque l’on entreprend seul et sans expérience, on peut se sentir pousser des ailes par enthousiasme et oublier les aspects plus « terre à terre » du projet, qui sont déterminants! Une « super idée d’entreprise » peut par exemple demander beaucoup plus de moyens que ceux auxquels vous pouvez avoir accès, ou avoir une mauvaise rentabilité, or le but de toute entreprise est d’être rentable!

Il y a donc des points clés à vérifier avant d’entreprendre, et nous vous y aidons :

  • faire une étude préalable des besoins de ce projet (besoins financiers, matériels, humains, techniques…)
  • estimation globale des coûts
  • réalisation de scenarii (analyse SWOT notamment)
  • planifier la mise en oeuvre de votre projet
  • choix du statut juridique de votre entreprise

PHASE 2 : Mettre en oeuvre le projet de création d’entreprise

La phase 2 consiste à rentrer dans la mise en oeuvre du projet de création d’entreprise, et cela suit différentes étapes. Vous pouvez choisir d’être accompagné pour toutes les étapes ou seulement pour certaines d’entre elles :

1/ Travailler ensemble votre profil, en tant que créateur d’entreprise : nous vous aidons à réaliser un bon CV, à analyser votre motivation et précisons vos objectifs ;

2/ Détailler l’état d’avancement du projet : faire le point avec vous pour voir où vous en êtes. Le projet est-il encore au stade de réflexion? Avez-vous déjà fait des recherches? Précisé vos idées? Avez-vous des doutes qu’il faut éclaircir? ;

3/ Expliciter la genèse du projet, son but, votre mission d’entreprise et votre vision et les projections à 1, 5 et 10 ans, : nous précisons ensemble les détails de votre projet et réalisons des projections ;

4/ Définir clairement votre offre : préciser les produits/ les services que vous proposez, nous évaluons leur pertinence, puis les listons, les analysons, les quantifions ;

5/ Investiguer le marché, trouver des données fiables, justifier la demande pour ce service ou produit ;

6/ Analyse concurrentielle : concurrents directs et indirects, benchmarking concurrentiel

7/ Calculer le chiffre d’affaires prévisionnel ;

8/ Déterminer les moyens commerciaux que vous allez mettre en oeuvre : Politique de prix, politique de distribution, politique de communication, etc ;

9/ Chiffrer les moyens à mettre en oeuvre ;

10/ Monter le dossier financier : si celui-ci est complexe, il est réalisé par un comptable ;

11/ Lister les aides financières possibles : différentes aides existent en France pour les créateurs d’entreprises, nous vous aidons à déterminer si vous y avez droit ;

12/ Réaliser une synthèse : pour améliorer la lisibilité de votre business plan et permettre qu’il soit appréhendé en 1 coup d’oeil!

Le coût de la réalisation d’un business plan

Si vous réalisez votre business plan vous-même, cela ne vous coûtera rien, mais attention à la qualité de votre réalisation. Le business plan sert notamment à convaincre votre banque de vous prêter des fonds, ou à sollliciter des subventions, alors mieux vaut que votre dossier soit convaincant. Vous avez la possibilité de faire réaliser la partie financière par un expert comptable et cela vous coûtera entre 1200 et 2000 € hors taxes, selon que vous fassiez réaliser juste la partie financière ou l’ensemble du dossier. Réalisé par un consultant, votre business plan peut vous coûter jusqu’à 5000€ selon la complexité de votre dossier.


Modalités de l’accompagnement que nous réalisons

Typologie de l’accompagnement à la réalisation d’un business plan et tarifs


 L’accompagnement que nous réalisons pour réaliser votre business plan est flexible, et global. Flexible car il peut être de 2 types, selon vos besoins :


OPTION 1 : Rendez-vous de travail pour créer votre business plan

Rendez-vous de travail, par téléphone ou Skype, pour vous guider à toutes les étapes : 45€ HT le RDV d’une heure ou forfait à 430€ HT les 10 heures de rendez-vous, il vous reste une part de recherche et de rédaction à faire par vous même.

AVANTAGES :

-Un point de vue extérieur et professionnel vous permet de vous poser les bonnes questions, de savoir si vous avancez dans la bonne direction ou de vous permettre de rediriger votre projet avant d’aller trop loin dans un projet risqué ou non rentable

-Vous bénéficiez d’un accompagnement méthodologique pour structurer votre business plan correctement et efficacement

-Vous obtenez la réponse aux questions que vous vous posez au long de la réflexion et de la rédaction de votre projet

-Vous êtes accompagné dans vos recherches d’informations et d’idées

-Vous décidez du nombre de RDV que vous prenez, en fonction de vos besoins, idéal pour un budget restreint.

OPTION 2 : Clés en mains

Nous réalisons entièrement le business plan pour vous, coût : en moyenne 1200 €, un devis vous est soumis en fonction de la complexité de votre projet et du temps souhaité pour la finalisation du business plan- Paiement en 2 fois : 50% à la prise en charge et 50% à la finalisation.
Nous proposons des factures pour cet accompagnement ce qui vous permettra de déduire cette prestation des frais de votre entreprise.

Notre accompagnement est aussi global car nous réalisons une évaluation globale de votre projet, à travers des phases de questionnement et de recherche méthodiques, ce qui vous permet d’avoir un dossier solide et de ne rien oublier lorsque vous mettez en oeuvre votre projet.

Enfin, vous êtes accompagné par un consultant spécialisé parmi les 3 qui collaborent avec Polyglotcoach et qui sont eux-mêmes créateurs d’entreprises de plus de 6 ans et toujours en activité. Le consultant suit votre projet de A à Z et répond à toutes vos questions.

AVANTAGES

-Le business plan est entièrement réalisé pour vous par des professionnels, garantie de qualité pour votre business plan

Gain de temps pour vous : vous pouvez vous concentrez sur les aspects concrets de votre projet!

Vous souhaitez prendre rendez-vous pour un accompagnement à la réalisation d’un business plan?

Remplissez ce formulaire et nous vous contacterons sous 48h :