Je ne trouve pas de travail qui me plaît : que faire ? 4 approches à essayer

Création d'entreprise, Trouver sa voie

Je ne trouve pas de travail qui me plaît : que faire ?

Un travail, un job, un métier

Avant de détailler les différentes approches pour vous aider à y voir plus clair, demandons-nous ce que signifie un travail, un job. Au sens le plus basique, un travail c’est ce que vous devez faire en échange d’argent. Lorsque c’est ponctuel ou que ça n’a pas un sens particulier pour vous, que c’est une activité rémunératrice comme une autre, on a tendance à employer le terme « job ».

Le métier peut avoir le même sens, ou un sens plus spécifique (« Activité manuelle ou mécanique nécessitant l’acquisition d’un savoir-faire, d’une pratique », CNRTL).

Une carrière

Une carrière, c’est l’ensemble de vos années de travail, généralement dans une même famille de métiers ou au sein d’une même entreprise, d’une même institution.

La satisfaction de faire un travail : impossible ? Pas si sûr

Ensuite, la notion de « plaire » signifie que vous prenez du plaisir à faire ce que vous faites en échange d’argent.

Le point clé est ici la combinaison d’une activité + de tirer de la satisfaction (voire du bonheur) de cette activité.

C’est là que l’équation risque de se corser. Il est de notoriété publique que la plupart des gens travaillent parce qu’ils doivent manger, se loger, s’habiller, mettre de l’essence dans leur voiture, subvenir aux besoins de leurs enfants, etc. Trouver de la satisfaction ou du sens au travail, ce n’est pas toujours évident ou alors, cela requiert de se creuser la tête et de se connaître vraiment. Ceux qui ont une passion qu’ils peuvent transformer en travail, c’est-à-dire en une activité qui leur permette de vivre, sont chanceux. Et pour les autres, on fait comment ? On peut prendre différentes approches pour résoudre le problème.

Si vous êtes certain(e) d’avoir déjà retourné 1000 fois le sujet dans votre tête et d’arriver sempiternellement à la même conclusion, à savoir qu’aucun travail ne vous plaît, il se peut :

  • que vous ne connaissiez pas tous les jobs qui existent (c’est extrêmement probable)
  • vous avez une vision négative des choses, et il faut peut-être la bousculer un peu avec une approche différente
  • vous ne connaissez pas réellement ce que vous aimez, et dans ce cas il s’agit de le découvrir.

Photo de Abdullah Ghatasheh sur Pexels.com

Trouver un job qui nous plaît ou jeter l’éponge ?

Pour essayer de dégager un chemin dans ce terrain semé d’embûches qu’est le choix d’un travail qui nous plaît, il y a différentes manières de faire. Cela peut aller de se résigner à faire quelque chose qui nous permette de vivre, ou aller jusqu’à créer quelque chose qui n’existe pas encore. Aucune manière de faire n’est meilleure que les autres dans l’absolu, passez-les toutes en revue et voyez celle qui vous inspire le plus.

1. Approche de résignation positive

Si vous interogez les gens autour de vous, il y a des chances que plusieurs d’entre eux vous disent que « tous les emplois sont ennuyeux » et qu’ « aucun job n’apporte bonheur ou satisfaction ». Cela peuvous étonner, mais c’est très terre-à-terre. Pensez aux métiers que vous connaissez, combien vous font vraiement rêver ? Et parmi ceux-ci, combien vous permettraient de gagner suffisamment pour vivre ?

On peut se dire que finalement notre regard y est beaucoup dans la perception que nous aurons d’un travail. Si certains aiment leur travail, peut-être est-ce parce qu’ils ont « décidé » d’y voir du positif, là où d’autres auraient un regard beaucoup plus négatif. C’est ainsi que vous pouvez rencontrer des personnes ayant un job qui vous semble répétitif, ennuyeux ou insupportable, et qu’elles semblent satisfaites malgré cela.

Ensuite, il faut lutter contre cette vision que la réussite passe par une vie professionnelle palpitante. On n’a pas échoué dans la vie si on a un travail commun, routinier, ou un travail que d’autres trouvent « cool » et que vous trouvez « moyen ».

De plus, le travail-passion souffre souvent d’un écueil de taille : il peut ne pas connaître les horaires, souffrir d’une hiérarchie pénible, il peut vous confronter à des budgets serrés et donc requérir des exigences de qualité élevées avec des moyens dérisoires, il peut vous confronter au manque de reconnaissance, à la critique fréquente et gratuite, et enfin devenir éreintant et perdre totalement son sens. C’est pour cela qu’il faut éviter de « glamouriser » les métiers en vue. Souvent, ils comportent des facettes d’où les paillettes sont absentes.

Le travail-passion ou le fait de « trouver son but » dans la vie ne sont donc, peut-être, pas l’objectif ultime à atteindre. Il est possible de trouver un job peu prenant, peu stressant, avec un minimum de contraintes, et qui vous laisse suffisamment de temps libre pour vous consacrer à ce / ceux que vous aimez.

2. Approche pragmatique

Cette approche est différente de la précédente. Vous ne trouvez pas un job qui vous plaît mais connaissez vos compétences ? Choisissez quelque chose qui correspond à vos compétences pour avoir moins d’efforts à faire. Ne vous préoccupez pas d’où le chemin professionnel vous mènera, vivez l’expérience ( = capitaliser sur vos acquis).

Vous n’avez pas de compétences identifiables ou ne souhaitez pas utiliser celle que vous avez (savoir coder, être doué pour la prospection, avoir un goût prononcé pour la négociation…) ? Apprenez de nouvelles compétences, quel que soit votre âge (ne vous fixez pas de limites) et maîtrisez-les (= vous former).

Si vous souhaitez rajouter un brin de stratégie à cette approche, renseignez-vous sur les meilleures possibilités d’emploi dans les domaines qui vous intéressent et ensuite, formez-vous en fonction.

Compte tenu de l’évolution du marché du travail à l’échelle globale, nous serons pratiquement tous amenés à en faire de même au cours de notre vie professionnelle (formation tout au long de la vie ou lifelong learning).

3. Approche par questionnement

Cette approche consiste à partir à la recherche de ce qui vous anime, à travers une méthode de questionnement. Mieux se connaître est un très bon pré-requis à trouver ce qui nous correspond, aussi bien en amour que lorsqu’il s’agit de naviguer les méandres sinueux du monde du travail.

Commencez par analyser ce que vous aimez, et demandez-vous pourquoi.

Pour cela, utilisez par exemple la « méthode des 5 pourquoi« . Il s’agit d’une méthode connue de résolution de problème. On part d’une affirmation ou un constat, puis, en posant 5 fois de suite des questions commençant par « pourquoi », vous remontez à la cause du problème. Ici, on ne cherche pas à résoudre un problème mais à déterminer l’origine de ce qui vous plaît ou qui vous anime.

Prenons un exemple.

J’aime l’équitation. Pourquoi ? (1) : c’est un sport que je trouve très particulier, il ne ressemble à rien d’autre

Pourquoi ?(2) : c’est un sport individuel qui allie loisirs et exigence technique.

Pourquoi ? (3) : le contact avec l’animal c’est le côté loisir, et apprendre à galoper, à sauter, à faire faire des choses au cheval c’est le côté technique.

Pourquoi ? (4) : le contact avec l’animal ajoute une dimension d’échange qui est importante à mon sens et en même temps j’aime apprendre des compétences techniques

Pourquoi ? (5) : parce que je trouve que le sport idéal est un sport individuel qui permet d’échanger, avec l’animal, et d’apprendre à maîtriser des gestes techniques.

On arrive au bout des « 5 pourquoi ». J’ai ainsi une meilleure idée de la raison qui me pousse à préférer l’équitation à tout autre sport : un sport individuel, une dimension échange entre l’animal et moi, l’apprentissage de gestes techniques. Il peut y avoir un aspect « liberté » qui peut être intéressant à creuser !

Qu’est-ce que je peux faire avec ces informations ? On a déjà quelques clés pour décrypter un peu mieux ce qui nous plaît et pourquoi : ici, l’amour des animaux, le côté individuel plutôt que collectif, et le goût d’apprendre des savoir-faire.

On peut ensuite poursuivre en appliquant la méthode des 5 pourquoi :

-aux activités que l’on a aimé pratiquer,

-aux jobs d’été qui nous ont plu,

-aux lieux où l’on se sent le plus à l’aise,

etc.

On peut ensuite croiser les informations que l’on obtient et déterminer si on préfère plutôt travailler seul(e) ou avec d’autres personnes, s’il y a des environnements qui nous plaisent davantage que d’autres (travailler à la maison, être libre de travailler à la terrasse d’un café, travailler dans un bureau, travailler à l’air libre, passer du temps en voiture…). Faites ensuite des recherches sur les genres de métiers qui peuvent correspondre à ce que vous avec trouvé.

Une fois que vous avez une idée de métier en tête (vétérinaire, biologiste marin, gérant de centre d’équitation…) approfondissez en vous posant les question suivantes :

Suis-je motivé(e) par l’argent ?
Vérifiez si le métier visé peut vous rendre heureux sur ce point

Est-ce qu’avoir un métier « réputé » est important pour moi ?

Faut-il un diplôme particulier pour faire ce métier ?


Combien d’efforts cela nécessitera pour y arriver ? Suis-je en mesure de les fournir ? (Temps, ressources, argent)


Est-ce que je me vois apprécier cette activité après 1 mois, 1 an, 5 ans, ou est-ce que je risque de m’ennuyer ?

4. Approche créative

Voici une approche totalement différente. Partons du principe que vous connaissez plusieurs métiers possibles, vous en avez peut-être même exercé quelques-uns, mais aucun ne trouve grâce à vos yeux. Vous leur trouvez tous des contraintes : trop d’heures de travail, travail mal payé, pas assez de responsabilités, trop de responsabilités, trop de stress, trop de déplacements, nécessité de négocier et vous n’aimez pas ça, etc.

Si aucun emploi ne vous correspond, créez le vôtre. Soit vous avez déjà une idée de ce qui vous plairait, soit vous n’en avez aucune.

Si vous avez déjà une idée : explorez-la. Prenez des notes sur ce que vous visez, la manière d’y arriver, les fonds nécessaires, la manière de les obtenir. Si votre idée est bien avancée, passez à l’étape du business plan.

Si vous n’en avez pas : donnez-vous du temps (3 à 6 mois) pour mieux déterminer ce qui vous intéresse et vous motive. Tenez un journal ou un fichier Excel sur ordinateur sur les aspects d’un emploi ou d’une carrière qui vous intéressent vraiment pour commencer. Vous pouvez aussi vous inspirer des métiers de ceux que vous connaissez ou des métiers dans les séries pour trouver votre voie. Les questions que vous pouvez vous poser :

-Qu’est-ce qui me donne le plus d’énergie ? Me rend vraiment enthousiaste ?

-A quel moment ai-je été immergé(e) dans ce que je faisais, au point d’oublier l’heure ?

Réfléchissez aussi aux types d’environnements dans lesquels vous aimez vous trouver. Dressez la liste de leurs caractéristiques et imaginez-vous dans cet environnement.

Enfin, si aucune carrière ne vous intéresse vraiment et que vous ne voulez pas créer une entreprise, alors une option peut être de ne pas travailler. Du moins ne pas « travailler » dans le sens conventionnel du terme : ne pas passer l’essentiel de votre temps à gagner votre vie.

Pour cela, vous pouvez vous constituer un flux de revenus passifs pour passer votre vie à faire des choses qui vous intéressent vraiment, sans avoir à vous soucier de l’argent. Internet a rendu possible et plus accessible que jamais ce genre de choses, même si ce n’est pas non plus évident et sans effort.

In fine, vous n’avez pas besoin d’une carrière pour être épanoui ou avoir un but, il faut juste gagner assez d’argent pour vivre.

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